Le plan détaillé

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Troisième argument principal

Maupassant utilise des faits éloquents de la société qui font réfléchir pour démontrer sa vision frappante de la réalité.

Argument secondaire

Illustration

Commentaire explicatif

Il utilise un vocabulaire précis dans le but d’impressionner le lecteur.

Vocabulaire précis : «Ils descendaient vers la Seine, désespérés, grelottants.» (p. 165), «Il les ramena jusqu’à leur porte, rue des Martyrs» (p. 165)

Gradation ascendante: «Il compromit toute la fin de son existence, risqua sa signature sans savoir même s’il pourrait y faire honneur, et, épouvanté par les angoisses de l’avenir, par la noire misère qui allait s’abattre sur lui, par la perspective de toutes les privations physiques et de toutes les tortures morales, il alla chercher la rivière nouvelle» (p. 168-169)

Il amplifie la misère dans laquelle Mathilde s’est mise en perdant le collier de son amie. Ils ont descendu de niveau social et la rue de leur habitation rappelle la vie qu’ils auront afin de rembourser ce fameux collier.

Argument secondaire

Illustration

Commentaire explicatif

L’auteur désire faire réfléchir le lecteur sur les valeurs de l’époque.

Importance du paraître : «je n’ai pas de toilette et par conséquent je ne peux aller à cette fête.» (p.163), «L’autre ne la reconnaissait point, s’étonnant d’être appelée ainsi familièrement par cette bourgeoise.» (p. 170)

Importance de l’argent : «Je te donne quatre cents francs. Mais tâche d’avoir une belle robe.» (p. 163), «Mme Loisel connut la vie horrible des nécessiteux.» (p. 169)

La bourgeoisie accordait beaucoup d’importance aux signes extérieurs de richesse qui montrait un luxe significatif. Mathilde a pu profiter de ce luxe une soirée, puis a dû payer le prix fort pour avoir été matérialiste.

Conclusion

Rappel

Maupassant dénonce les divisions sociales des groupes sociaux de la France durant la fin du XIXe siècle.

Synthèse

- Vision vraisemblable : récit ancré dans la réalité bourgeoise du XIXe siècle

- Vision complète : causes et conséquences d’un comportement passionnel destructeur

- Vision saisissante : faits éloquents qui portent à réflexion

Clôture et relance

Il y a un parallèle entre la vision de la vie sociale de Maupassant dans La Parure et le conte de fées Cendrillon.

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Volet 2 : Le développement d’un argument

Rédaction du texte du troisième argument

Veuillez rédiger un texte d’environ 350 mots dans l’espace prévu à cet effet.

Maupassant désire faire réfléchir ses lecteurs par le biais du propos du récit qui porte sur des faits éloquents de la société du XIVe siècle, et, qui montre une vision saisissante de la réalité. Tout d’abord, il a utilisé un vocabulaire précis afin d’émouvoir le lecteur. Les mots utilisés par l’auteur permettent au lecteur d’avoir une vision étonnante de la réalité : «Ils descendaient vers la Seine» (p. 165), «Il les ramena jusqu’à leur porte, rue des Martyrs» (p. 165). En effet, la descente vers la Seine est le symbole de la vie des Loisel. Lors du commencement du récit, les Loisel faisaient partie de la petite bourgeoisie, et, suite à la perte du collier, ils sont devenus pauvres et ils ont dû travailler fort pour rembourser leur dette. Ils faisaient bel et bien partie du prolétariat suite à cet horrible événement. Le nom de la rue où ils demeurent est aussi un symbole, puisqu’ils ont dû vivre comme des martyres pendant plus de dix années. De plus, Maupassant désire faire réfléchir les lecteurs sur les valeurs de l’époque, en particulier celle du matérialisme. Pour ce faire, il montre bien les conséquences de la richesse et de la parure. Les Loisel ont dû vivre pendant dix ans comme des pauvres au profit d’une seule soirée mémorable pour Mathilde. Cela en valait-il vraiment la peine? L’auteur a voulu que le lecteur se penche sur cette question pour lui faire réaliser à quel point l’honnêteté est importante, car si Mathilde avait tout avoué dès le départ, elle n’aurait pas eu une dette si salée. L’auteur montre l’importance de l’apparence et de la richesse à l’époque : «je n’ai pas de toilette […] je ne peux aller à cette fête.» (p.163), «L’autre ne la reconnaissait point, s’étonnant d’être appelée ainsi familièrement» (p. 170). L’argent et le paraître n’ont rien apporté de bon aux Loisel, cela les a plutôt fait descendre au plus bas échelon de la société. Maupassant a prouvé à l’aide de cette nouvelle que l’argent n’est pas ce qu’il y a de plus important. En somme, Maupassant a fait travailler les neurones de ses lecteurs au moyen de faits significatifs sur la réalité de Paris au XIVe siècle.

Total : 367 mots avec les citations, 330 mots sans les citations