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Le château des Carpates

Par   •  19 Juin 2018  •  4 021 Mots (17 Pages)  •  481 Vues

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Dans le Château des Capathes Jules Verne nous pose en premier lieu l’éxistence d’une société rurale, profondément enracinée dans les anciennes croyances, la magie et la sorcellerie, obsolètes à la fin du XIXe siècle, dans lequel le roman se déroule. «D'ailleurs, il ne se crée plus de legéndes au déclin de ce practique et positif XIXe siècle, [...] ni même en Transylvanie, où le cadre des Carpathes se prête si naturellement à toutes les évocations psychagogiques. [5]» Cette inocence présente dans la société jouera un rôle fondamental pour le développement de cette histoire de fantômes, quand la réalité, si logique, se cache derrière.

On peut justifier la “vie dans le pasé” de ces gens dû à l’isolement qu’ils souffrent à cause des raisons géographiques: Le petit village où la’action se déroule est encadré entre les montagnes de la Transylvanie: «Le village de Werst a si peu d’importance que la plupart des cartes n'en indiquent point la situation. [6]». Ces montagnes appartiennent à la chaîne des Balkans: «Avec ses plateaux livrés à la culture, ses luxuriants pâturages, ses vallées capricieusement dessinées, [...] ferment le défilé de la chaîne des Balkans sur la frontière de la Hongrie et l'empire ottoman [7]».

Le seul lien entre ce village et d’autres populations sont les près chemins qui lui communiquent avec les plus grandes et peuplées villes, comme Petroseny ou Karlsburg: «Dans tout les cas, si les centres plus importants, Torotzko, Petroseny, Lonyai, possèdent quelques installations en rapport avec le confort de l'industrie moderne. [8]»

Jusqu’à ce point la majorité des lieux auxquels Verne se référe existent dans la vie réelle. On a pu apprécier le contraste entre la vie urbaine (on parle de villes comme Petroseny ou Karlsburg, mais aussi en Italie, par exemple) et la puissante nature de la Transylvanie avec ses hauts pics, comme le Retyezat.

Cela nous permet de faire une première classification différenciant entre les paysages naturels et les œuvres de l’homme.

2.1 LES PAYSAGES NATURELS

Les paysages naturels sont une des parties les plus importantes dans ce travail de Verne. L’auteur fait une déscription très précise et détaillée des éléments naturels autour du château et du village.

On a déjà nommé certains de ces éléments comme le mont Retyezat, mais on trouve plusieurs dans le roman: le col de Vulkan, les forêts de Plesa, le fleuve Nyad ou Danube… Comme j’ai déjà aussi dit, toutes ces paysages existent dans la réalité.

2.1.1 LA VERACITÉ ET OBJECTIVITÉ

Dans la première partie du roman, Verne commence par décrire la région où l'histoire se déroule. Il s’agit d’une déscription très extensive et Verne nomme toujours les éléments. L’objectif est clair: donner veracité à l’histoire. Voici comment il commence: «Cette histoire n’est pas fantastique, elle n’est que romanesque. Faut-il conclure qu’elle ne soit pas vrai, étant donné son ivraisemblance? Ce serait une erreur. [9]»

Après ces paroles, on retourne aux paysages et sa description. Verne décrit le paysage prenant comme point de référence à Frik, le berger. Il parle de la vallée où son troupeau mange:

Le 29 mai de cette année-là, un berger surveillait son troupeau à la lisière d’un plateau verdoyant, au pied du Retyezat, qui domine une vallée fertile, boisée d’arbres à tiges droites, enrichie de belles cultures. Ce plateau élevé, découvert, sans abri, les galernes, qui sont les vents de nord-ouest, le rasent pendant l’hiver comme avec un rasoir de barbier [10].

On peut voir dans l’antérieur extrait l’exactitude avec laquelle Verne parle, en indiquant le jour et le nom de la montagne.

L’écrivain fait toujours preuve de cette estrême minutie, accompagnant la plupart des noms géographiques de pistes, d’indices, de coordonées pour ne laisser aucun doute sur l’authenticité du document. Certains plus précis que d’autres, mais tout en conservant cette rigueur qui a fait de lui le génie de la Géographie [11].

Pour Verne, comme j’ai déjà dit, l’objectivité est important. De la même manière, placer le lecteur dans l’œuvre. Il ne donne seulement la description de ce qu’il voit, mais aussi une petite introduction historique. Le résultat sera une meilleure compréhension du lecteur.

Curieux fragment de l’empire d’Autriche, cette Transylvanie, «l’Elderly» en magyar, c’est-à-dire «le pays des forêts». […] Tel est cet ancien pays des Daces, conquis par Trajan au premier siècle de l’ère chrétienne. L’indépendence dont il jouissait sous Jean Zapoly et ses successeurs jusqu’en 1699, prit fin avec Léopold Ier, qui l’annexa à l’Autriche [12].

On peut apercevoir cet importance de la veracité en plusieurs oeuvres de science-fiction de Verne, qui ne se touve seulement dans ce roman:

Cinq Semaines en ballon, qui oeuvre la série des Voyages Extraordinaires est, avant tout, une oeuvre de science-fiction: les protagonistes sont de pure création de Jules Verne, l’action est inventée. Cependant l’histoire est relatée de telle sorte que fiction et réalité sont imbriquées [13].

2.1.2 LES FLEUVES, FORÊTS ET MONTAGNES

Pour moi, les trois éléments naturels les plus importants du roman, pour les événements qui y se produisent, sont le fleuve Nyad, les forêts de Plesa, le col de Vulkan et le plateau d’Orgall.

En premier lieu, le fleuve Nyad, qui traverse les forêts de Plesa. «En cet endroit, le Nyad reparaissait au milieu des roches, soit qu'il se fût infléchi au nord-ouest, soit que Nic Deck eût obliqué vers lui. [14]» Il s’agit de l’endroit où Nic Deck le forestier et le docteur Patak arrêtent pour rester après une longue marche à travers les forêts de la montagne. Le fleuve représente un endroit calme, bucolique, qui guide aux personnages en plein milieu du chaos que sont les forêts (on peut apercevoir la difficulté qu’ils impliquent por les deux personages).

Aussi, la hachette à la main, le forestier travaillait-il à se frayer un passage au milieu de ces profondes épinaies, hérissées de baïonnettes végétales, où le pied rencontrait un terrain inégal, raboteux, bossué de racines ou de souches, contre lesquelles il buttait, quand il ne s’enfonçait pas dans une humide couche de feuilles mortes que le vent n’avais

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