L’avion en papier dans l’espace, naissance d’un projet et débouchées scientifiques
Par Orhan • 3 Mars 2018 • 7 940 Mots (32 Pages) • 750 Vues
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L’université de Tokyo : Etablissement prestigieux fondé en 1887, elle a formé sept étudiants ayant reçu un prix Nobel. Cette université est composée de différentes facultés, allant du droit aux sciences pharmaceutiques. Elle est aussi à la tête d’institut de recherche. Elle porte donc de nombreuses recherches, financées principalement par le ministère Japonais chargé de la recherche ou par des acteurs privés comme la JAXA concernant le projet étudié.
- Les chercheurs :
Shinji Suzuki : professeur à l’université de Tokyo, il a été contacté par Takuo Toda. Il est professeur à l’université de Tokyo, spécialisé dans la mécanique du vol et l’ingénierie spatiale.
Takuo Toda : Monsieur Toda est né en 1959 à Hiroshima. Il est aujourd’hui directeur de la société Castem, une industrie de haute technologie, et de la Japan Origami Plane Association, composé de 2000 membres au Japon. Il détient le record du monde du vol le plus long, 27 secondes et 9 dixièmes à l’intérieur en 2008. Il est aussi l’auteur d’Amazing Paper Airplanes, paru en 1987. Anecdotique, le directeur de la CASTEM avait en 1999 lancé avec succès un avion en papier géant depuis une montagne.
Koichi Wakata : astronaute japonais qui a montré son intérêt pour ce projet après avoir su que des éléments en papier ont survécu à la violente entrée atmosphérique de la navette Colombia comme le carnet de vol d’un des astronautes de la navette. Il s’est donc proposer pour effectuer le lancer des avion en papier depuis la Station Spatiale Internationale.
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Takuo Toda
www.wired.com
- Projets similaires
- L’aventure britannique
Ce projet, par son originalité est relativement contesté dans le monde scientifique et sur la Toile. Par conséquent il est souvent comparé à des expériences qualifié de futile et souvent moquées.
METTRE A LA FIN Après de nombreuses observations sur les forums, le lieu ou la liberté et l’opinion publique peut s’exprimer, nous avons remarqué que ce projet était souvent comparé à celui en 2003 ; où un astronaute avait « putté » une balle de golf depuis l’iss. Ce projet, d’un but purement publicitaire avait tout de même nécessité des recherches. En effet les scientifiques avait du calculer la trajectoire de la balle pour qu’elle ne revienne pas vers la station ou qu’elle ne reste pas en orbite. Comme dans notre projet, ils ne pourront pas connaitre la trajectoire ni le temps de vol de la balle.
- Le « Samsung paper airplane project »
Un autre projet, aussi publicitaire, le samsung paper airplane project, se rapproche de notre projet en de nombreux points. Le but publicitaire était de montrer la résistance des cartes mémoires SD de Samsung. En effet les hommes du projet on fixé à chaque avion une de ces cartes mémoires et ils ont envoyé cette flottille (100) d’avions en papier dans l’espace, à l’aide d’un ballon gonflé à l’hélium. Puis l’avion a été lâché au-dessus de Berlin, en Allemagne. Le ballon est monté jusqu’à 35.4 kilomètres au-dessus de la terre avant de relâcher son chargement. Comme on peut le voir sur le site officiel de ce projet, l’aventure a nécessité de nombreux ingénieurs pour mener à bien le projet. En effet l’équipe a du faire face à de nombreux obstacle comme les conditions climatiques, obligeant à reporter le lancer à quelques reprises. Les avions commencèrent à redescendre dans les trois semaines suivant le lancer. Cela nous permet donc de tirer quelques conclusions, en effet on peut affirmer que les avions ne rederscendront sur Terre pas avant 3 semaines et nous montre aussi qu’il faut etre vigilant quant aux conditions climatiques.
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Carte montrant les lieux ou les avions en papier ont atterri
http://projectspaceplanes.com
En plus de ceux indiqués des avions ont été retrouvés en Australie, Russie, Inde. Cela montre la répartition aléatoire des avions en papier sur la surface du globe.
2- Un projet à polémiques
Dans cette partie nous essayerons de dégager les objectifs de l’équipe Japonaise ainsi que les conséquences de cette aventure novatrice. Nous essayerons ensuite de montrer quels sont les débats engendré par ce projet.
- Objectifs de l’équipe Japonaise
Sur la Toile les informations nous renseignant sur les objectifs de cette expérience sont très rares. Nous pensons que ce projet est plus à voir comme un défi que comme un protocole scientifique aboutissant à d’importantes conclusions ou découvertes. En effet Shinji Suzuki nous dit qu’il espère qu’un message de paix soit écrit sur les avions et voit ce projet comme quelque chose d’excitant. Certes cela n’est pas la preuve que ce projet n’est qu’un défi mais qui, dans son enfance n’as jamais essayé de faire voler un avion en papier le plus longtemps possible ?
Malgré tout le principal objectif scientifique est d’explorer le domaine de la rentrée atmosphérique des engins spatiaux. La rentrée atmosphérique est une étape délicate mais importante dans tout voyage spatial. Il y a deux cas de figure : la réentrée balistique ; si le corps n’est pas piloté. Elle peut être aussi contrôlée dans le cas d’un corps qui se dirige et utilise sa portance. Dans les deux situations le corps doit faire face aux frottements, du fait des vitesses hypersoniques. Il faut donc que le corps spatial ait une conception qui réduise au maximum ses frottements mais en diminuant la vitesse du corps. De nombreuses recherches sont donc faites pour optimiser les conditions de rentrée atmosphérique qu’elle ne soit pas destructrice. Un exemple, la navette Columbia qui n’as pas résisté à cette étape et qui a provoqué la mort de tous les astronautes à bord. Le principal objectif de ce projet est donc de mettre au point un avion en papier capable de résister à cette étape-clé. Cela sera préciser par la suite.
Si l’expérience est un succès cela montrera qu’une structure très légère pourrait faire une réentrée atmosphérique sans se détruire ; ce qui peut donner lieu à de nombreuses recherches que nous verrons par la suite.
De plus Shinji Suzuki avait pour objectif de suivre l’avion
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