La théorie politique de mchiavel
Par Christopher • 23 Novembre 2017 • 1 950 Mots (8 Pages) • 618 Vues
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Ensuite, un prince, un vrai, se doit de maitriser ses paroles et de ne pas laisser glisser celle qui pourra se contredire avec ses qualités. En l’écoutant et le voyant il devra respirer la douceur et la sincérité. Il se doit de véhiculer une certaine imagine digne d’un vrai prince qui mettra en confiance son peule et ses sujets. Car comme le dit si bien Machiavel « Tout le monde voit ce que vous paraissez ; peu connaissent à fond ce que vous êtes, et ce petit nombre n'osera point s'élever contre l'opinion de la majorité, soutenue encore par la majesté du pouvoir souverain »[8]. D’ailleurs, c’est l’une des raisons pour lesquelles un prince devrait se méfier de son peuple.
Enfin, peut importe le moyen d’y arriver le plus important est de conserver sa vie et son État. Tous les moyens utilisées seront jugés honorables et loués par tout le monde tant qu’il comble la volonté de son peuple et préserve son état. En d’autres termes, que ce soit grâce à la force, à la ruse, ou à la violence, le but est d’être efficace afin de parvenir le plus rapidement à ce qui lui semble juste. « Car la force est juste quand elle est nécessaire »[9], ce qui laisse à dire que le même le mal selon Machiavel reste un outil nécessaire en politique.
- Le fonctionnement d’un Etat chez machiavel :
Machiavel est le premier auteur à avoir utilisé le terme « Etat » dans son sens moderne. Selon lui, l’Etat est un cadre dans lequel diverses formes de pouvoir son exercées. Il distingue deux types de gouvernements : les républiques et les principautés.
Pour Nicolas Machiavel le bon fonctionnement d’un état dépend de la nécessité, qui peut être considéré comme la nature des hommes et du monde qui conduit à un déroulement particulier des choses, de la virtus et de la fortune.
Tout d’abord « la fortune » selon Machiavel est l’ensemble de circonstances complexes et mobiles, devant lesquelles l'homme est impuissant s'il n'utilise pas au bon moment, le bon moyen. Pour Quentin Skinner, Machiavel « n’as jamais considéré la Fortune comme une inexorable force maléfique. Au contraire, ils la considèreraient comme une déesse bénéfique, comme allié potentielle dont on devait chercher à capter l’attention »[10]. On peut donner l’exemple des faveurs que tout homme peut désirer tel que « l’honneur, la richesse, l’influence » ou encore « la gloire, l’honneur et le pouvoir ».
Quant à « la virtus », elle qui désigne l’ensemble de qualités et ruses dans la conception et la rapidité dans l'exécution, le « génie politique », en quelque sorte. C'est l'art de choisir les moyens en fonction de la fortune et de dominer ainsi les circonstances.
Il existe un grand rapport entre ces deux notions, Machiavel le montre bien puisque selon lui la virtu est la capacité d’imposer sa loi à la fortune. En effet, il y montre bien que « ce que les grands fondateurs d’Etat durent à la fortune, ce fut l’occasion qui leur fournit une matière à laquelle ils purent donner la forme qu’ils jugèrent convenable »[11]. En d’autres termes, pour réussir politiquement un prince se doit de réunir en lui la virtus et la fortune.
La fortune montre une envie pressante d’agir et d’analyser les rapports de forces, c’est à ce moment que que la virtus est nécessaire pour faire part de ruses et de perspicacité. D’ailleurs, Mchaivel l’explique bien en disant : « Là où défaille la virtù des hommes, la fortuna porte ses coups les plus efficaces »[12].
Enfin, l’état chez Machiavel utilise la froce afin de mettre en place des lois pur le bien du peuple et assurer la paix, il essaye de trouver la maniére la plus efficace pour que le prince puisse conserver son pouvoir ce qui de la politique q’une stratégie qui s’appuie sur la relation entre le pouvoir et les rivalités.
Conclusion
Pour conclure, Machiavel est aujourd’hui encore présenté comme un homme cynique et dépourvu d’idéal d’où l’adjectif « machiavélique ». Cependant ses écrits dégage une pensée soucieuse du bien public en mettant à son service les réalités politiques. Ce qui fait de lui un homme réaliste plutôt que pessimiste.
L’idée directrice de ses œuvres était de maintenir l’ordre et la liberté du peuple. Il a clairement distingué entre éthique et politique, dans le sens où il a différencié entre les règles de conduite propres à une communauté et tout ce qui est en rapport avec le gouvernement d’un état. Il a essaye d’expliquer de la meilleure façon selon lui comment s’emparer du pouvoir et le conserver. Machiavel a évoqué avec force les qualités fondamentales du prince pour montrer le clivage entre éthique et politique.
Bibliographie :
- Machiavel, le Prince (1513), traduction d'y. Lévy, Éd. Garnier-Flammarion, p. 62.
- Machiavel, Le Prince (1513), ch. XVIII, in La pensée politique, Larousse, « Textes essentiels », 1992, p128
- Machiavel, Le Prince (1513), ch. XVIII, in La pensée politique, Larousse, « Textes essentiels », 1992, p128.
- Machiavel, Le Prince (1513), ch. XVIII, in La pensée politique, Larousse, « Textes essentiels », 1992, p129.
- Machiavel, Le Prince (1513), ch. XVIII, in La pensée politique, Larousse, « Textes essentiels », 1992, p130.
- http://www.linternaute.com/citation/5762/car-la-force-est-juste-quand-elle-est-necessaire----nicolas-machiavel/, consulté le 21 Avril 2015.p128.
- Machiavel, Quentin Skinner, Éditions du seuil, Septembre 1989, 2001, pour la traduction française et la postface, p47.
- Nicolas Machiavel, http://histoiredumonde.net/Nicolas-Machiavel.html, consulté le 20 Avril 2015.
- Nicolas Machiavel, http://histoiredumonde.net/Nicolas-Machiavel.html, consulté le 20 Avril 2015.
- Philosophie politique, Doctrines étatiques, Machiavel,
http://www.lemondepolitique.fr/cours/philosophie_politique/doctrines_etatiques/machiavel.html, consulté le 20 Avril 2015.
- Vivanti Corrado. Au-delà de la ruse : philosophe de la liberté (note critique). In: Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 46e année,
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