La préface de Cromwell

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le pouvoir et l’obligation. De ce fait une poésie ne peut se passer de rimes et c’est le point que dénonce V.Hugo. Il souhaiterait que les auteurs se détachent des jeux de syntaxe et des rimes pour paraitre enfin plus sincères puisque pour lui tout cela manque fortement d’honnêteté «se cachant toujours derrière le personnage ». Il dénonce donc la planification ainsi que le manque de spontanéité. Par ailleurs, pour exprimer un sentiment, le lyrique, l’épique, le dramatique « sont très souvent employés, on ne sort jamais des limites ». C’est ce que reproche Victor Hugo car l’amour ne se calcul pas, ne se prévoit pas ! Alors que dans un vers romantique rien n’est fait par hasard, tout est prévu par avance. Les principales caractéristiques du vers romantique sont donc l’alaxandrin, le jeu de syntaxe avec les rimes mais aussi les différents procédés.

Extrait 3 : le sublime et le grotesque

Dans un premier temps, Victor Hugo evoque le droit de proposer un univers contrasté, l’inspiration va le plonger dans le domaine de « tous », le monde qui l’entoure. De plus, il suggère le fait qu’il y ait plus humanisme, que ca ne reste pas figé avec la « litérature classique » mais au contraire que l’art soit plus réaliste, fidèle à la réalité. D’autre part le sublime est souvent utilisé pour idéaliser une situation ; c’est pour cela qu’il propose la création du grotesque. Nous pouvons constater les nombreuses oppositions « beau, laid », « difforme, gracieux », « mal, bien »… Il souhaiterait cette nouveauté dans la poésie. Hugo veut innover « cette forme c’est la comédie ». Par ailleurs Hugo voudrait du nouveau car l’art de son époque est « toujours répété, peut fatiguer à la longue ». Le beau est trop souvent utilisé c’est pourquoi le grotesque donnerait une impression plus «fraiche et plus excitée » Le sublime est un style, un ton propre aux sujets et aux genres élevés. C’est une catégorie du style qui touche à la sensibilité et donne l’intuition de la grandeur. On distingue communément trois genres de style oratoire, le simple, le sublime. Le grotesque ne se distingue pas toujours du carnavalesque Bakhtine. On sait que Bakhtine désigne du nom de « réalisme grotesque » le système d’image de la culture populaire du Moyen Age. Cependant dans le grotesque tel qu’il est depuis le Romantisme, la dimension tragique est davantage mise en évidence que dans le carnavalesque médiéval et renaissant.