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L’Archange William

Par   •  20 Mai 2018  •  990 Mots (4 Pages)  •  442 Vues

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D’autres eurent moins de chance, on se remet difficilement d’une pointe à la gorge ou à la tête, et tombèrent de leurs chevaux pour se faire, involontairement, piétiner par les sabots des destriers arrières. Sur 300, une vingtaine vient de périr.

Plus que quelques dizaines de mètres, les païens, armes aux poings, vont difficilement accuser le choc d’une si puissante offensive. Troisième et dernière salve de flèches. William en évite une de justesse en penchant la tête, ce n’est pas le cas de celui qui le précédait jusqu’à maintenant. Cependant le valeureux guerrier n’évita pas celle qui se dirigeait vers sa jambe droite, en pleine cuisse. Son cheval se prend également un projectile dans l’œil et s’arrête brusquement le projetant directement vers l’armée païenne.

William, en plein vol, voit au loin à l’horizon, le visage de Gabriel, le messager de Dieu, celui qui montre le chemin. L’ange semble le pointer et il ressent une remontée d’énergie et ses blessures faire de moins en moins mal. Une force surhumaine s’empare de lui et le monde semble ralentir. Chaque mouvement prend une éternité à s’effectuer. Il fait une prière et trace sa croix tel un ange libérateur venu soulager les souffrances d’hérétiques.

Il en empale deux en positionnant ses pieds sur la garde de sa claymore en retombant au sol et en visant la poitrine de celui vers qui il se dirigeait. Les Saxons, totalement abasourdis, s’éloignent et encerclent William qui a le temps de retirer son épée des deux corps gisant l’un sur l’autre. Il se met en garde prêt à en affronter vingt à la fois si nécessaire.

Ce ne l’est point, car c’est à ce moment que la cavalerie arrive au contact. Les chevaliers pulvérisent toute résistance. Lorsque le reste de l’armée de Charlemagne se présente, il ne reste plus qu’une armée apeurée et sans moyens face à cette attaque soudaine, c’est le massacre. De l’armée Saxonne, il ne reste que membres déchiquetés et armes éparpillées.

William meurt cependant de ses blessures déjà bien profondes, mais il a le temps d’occire autant d’ennemis que le nombre d’années qu’il vécut sur cette terre, et dieu sait qu’il n’est plus tout jeune. À chaque coup d’épée, il hurle le nom du roi et juste avant de succomber, il prononce une fois de plus son serment fait à Charlemagne avec de grandes larmes de joie.

Une sépulture lui est offerte avec de grandioses funérailles où tout le royaume se présente pour honorer celui qu’on surnomme désormais : William l’Archange salvateur.

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