Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

L'abolition de Robert Badinter

Par   •  20 Septembre 2018  •  4 698 Mots (19 Pages)  •  363 Vues

Page 1 sur 19

...

Il rappel l’affaire du brigadier tué par deux jeune hommes. Ils ont-été gracier par le tous nouvellement nommé président G. Pompidou, mais Bontems est décapité le 28 septembre 1972. Albert Naud grand avocat de assises et abolitionniste convaincu s’était entretenu plus d’une heure avec lui et il paraissait opposé à la peine ne mort. Mais Bontems est mort !

En 1969 pour la première fois 58%des français "se prononçaient en faveur de l’abolition". Mais le problème restait politique.

Robert Badinter cite de nombreux journaux et exemples de condamnation comme le cas de Jean-Michel Guimut reconnu psychopathe et interné à deux reprise il est condamné à la guillotine pour un double homicide. Alors que tout le monde en 1971 s’attendait à le voir gracier par Pompidou dit-il, "éclatait le drame de la centrale de Clairvaux", alors "La peine de mort reprit".

Alors que Guimut est gracié Bontems, Buffet et deux autres accusés sont condamné à la décapitation.

Il raconte aussi la dimension médiatique de l’exécution. Il parle de trois hebdo maire ayant été poursuit en justice par le gouvernement pour avoir relaté en détaille l’exécution et les derniers moments de vie des deux condamné. Badinter évoque une loi qui est tombé en désuétude interdisant de révéler d’autres éléments que le procès verbale, en parlant de cette loi il dit : "Sur ordre de l’Elysée, on l’exhuma". Les trois journaux ont alors demandé aux quatre avocats du procès de Clairvaux de les défendre.

Badinter dit prendre activement par aux réunions organisé par l’association contre la peine de mort. Il évoque aussi de nombreuse menace de mort de la part de partisan de la peine de mort. Et parle aussi de son long travail visant à recueillir les résultats d’enquête internationale prouvant que les pays ayant abolie ne voyait pas le nombre de crime commit augmenté. Réduisant à néant l’argument principal des partisans de la guillotine en France.

Badinter arrive à la conclusion que pour sauvé Bontems c’est la peine de mort qu’il aurait fallut s’en prendre. Il cite les exemples de condamnation à mort encore et encore. Puis vient la mort de Pompidou et l’engagement de Badinter dans la campagne de Mitterrand, convaincu qu’une fois élu la peine capitale serait abolie.

Mais les espoirs de Badinter sont stoppés net par la victoire de Valéry Giscard d’Estaing (VGE) le 19 mai 1974. Toute fois Badinter place ses espoirs en ce nouveau et jeune président féru de Maupassant, Camus et Hugo. Il mentionne aussi la volonté de changement avec l’abaissement de la majorité à 18 ans et la loi sur l’avortement voté sous VGE. Il évoque aussi les travaux sur le système carcéral de Michel Foucault au collège de France, proposant la réclusion à perpétuité comme peine de substitution à l’échafaud. En 1975 Chirac alors premier ministre déclare être favorable à la peine capitale. Il parle du scandale internationale du dictateur franco ayant fait fusillé cinq innocents pour attentat.

Puis sur plusieurs page il parle "d’un odieux crime" de Bruno T, âgé de 17 ans il est condamné à mort par un jury populaire aux assises de l’Oise. De la presse, aux églises en passant par les associations abolitionniste, tous s’offusque de la condamnation à mort d’un mineur.

Dans la deuxième partie Badinter reviens à Troyes pour un nouveau procès celui de Patrick Henry. Un homme qui en 1972 étais dans la foule à crier "A mort !".

En janvier 1976, Patrick Henry enlève un jeune garçon de 8 ans. Cette affaire provoque un soulèvement populaire. Badinter revoie la foule crier A mort !

Mais avant le procès et son retour à Troyes Robert Badinter suit comme tous le monde le déroulement de l’enquête via les médias. On apprend la mise en garde a vue de Patrick Henry finalement innocenté, qui à la sortie du poste déclare être favorable à la peine de mort lorsque que la victime est un enfant. Quelques jours plus tard la police annonce avoir retrouvé le petit Philipe sans vie dans une chambre d’hôtel loué par nul autre que Patrick henry.

La ministre de l’intérieur réclame alors la mort, pendant que TF1 invite R. Badinter sur son plateau pour faire entendre la voix de l’abolissions au milieu de cette "vague de haine" et cette "soif de sang"

Patrick Henry demande à Robert Badinter d’assurer sa défense. Badinter parle alors d’un "lynchage médiatique" et une "pression politique" la justice qui tue fait alors son grand retour avec le garde des sceaux demandant une sanction exemplaire. A cela s’ajoute les déclarations de Patrick H. concernant la peine capitale. Un procès déjà finit d’avance.

Robert Badinter l’a compris ce procès n’est pas celui de P. Henry, mais celui de la peine de mort. "Je vais faire de ce procès, le procès de la peine de mort".

Robert Badinter organise sa défense, réunissant les témoins de la défense. Il fait appel à un professeur renommé en criminologie, le président de la ligue des droits de l’Homme, la sœur de P. H. le prêtre qui avec lui à conduit Bontems jusqu’à l’échafaud. Nous apprenons qu’un sondage réalisé sur plus de 77 000 français révélait que 99% étaient favorable à la peine de mort pour Patrick Henry. En parallèle Robert Boquillons Bâtonnier de Troyes avait été commit d’office avant que Badinter accepte de prendre le dossier.

Soutenu dans cette épreuve par sa femme, sa mère qu’en à elle lui demande pourquoi son fils l’un des meilleurs avocats d’affaire du barreau de Paris, ayant le plus grand cabinet de Paris défends cet assassin d’enfant. Ce à quoi il répond que la peine de mort doit-être abolie.

Heureusement pour R. Badinter la présidente de la cours fit opposition au ministère pour que l’instruction ne soit pas bâclée. A côté de l’affaire Philipe Bernard Patrick Henry, l’affaire Bruno T. fait elle aussi la une, son pourvoir en cassation à été rejeté donc seul le président se trouve entre ce jeune homme de maintenant 19 ans mais condamné à 17 ans et la guillotine.

Malgré les mois qui s’écoulent le peuple ne décolère pas, la presse ne lâche pas, les menace de mort s’amplifie. Robert Badinter tente de garder sa femme et ses enfants à l’écart de "tous ce vacarme médiatique"

Badinter appends alors dans la presse la cinquième condamnation à mort de l’année. Un matin à quelques jours du procès R. B. apprends par son collaborateur, que Ranucci allait être

...

Télécharger :   txt (29.1 Kb)   pdf (76.8 Kb)   docx (25.1 Kb)  
Voir 18 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club