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Histoire littéraire du XVIe s

Par   •  14 Mai 2018  •  8 468 Mots (34 Pages)  •  342 Vues

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Ambroise Paré dissèque des cadavres et on commence à mettre en évidence la circulation du sang.

Une grande invention : l'imprimerie.

Fait changer l'époque, révolution Gutenberg. Rapport à la culture, au texte, n'est plus le même.

- L'Humanisme.

Scolastique : on enseigne la philosophie, la théologie de façon formelle → dans ce cas là, on dit qu'on a recourt à l'argument d'autorité (une chose est vraie parce que machin l'a dit).

Le latin va dégénérer en jargon et Rabelais fait une caricature de la scolastique, avec les obscénités (braquemard).

Rabelais, Gargantua (1534).

Il a une parole hésitante (il se racle la gorge), il écorche le latin et a tout un discours qui est typique de la scolastique. Langage compliqué et abstrait tiré du personnage pour critiquer et ridiculiser la scolastique. Ensuite, il montre le personnage de Bragmardo comme un ivrogne : ce qui motive sa demande est le vin. La récompense est bassement matérielle (saucisse → trivial) et peu spirituelle (« une pair de chausses »). Caricature de la scolastique et enivre son personnage pour le rendre encore plus caricaturale.

Un nouvel état d'esprit va régner en France : l'esprit critique. On revient au texte original. On ne s'intéresse plus au commentaire, on va lire les auteurs dans le texte → aire nouvelle.

Erasme va écrire Contre les barbares ; c'est une façon de rejeter le M-A/une culture sclérosée.

- Évangile et réforme.

La Renaissance est le retour aux grands textes comme la Bible. On va la traduire et l'imprimer ; c'est au chrétien d'en faire sa propre lecture et de ne pas se fier au commentateur. Il va y avoir deux attitudes : on va dénoncer les travers de l'église. C'est là que l'évangélisme se développe (avec Marguerite de Navarre, Marot). Rabelais est le premier à critiquer l'église (les indulgences : passeport pour le ciel, corruption du clergé, pouvoir temporel des papes et vie monastique (se retirer dans un cloître, vœux de chasteté est contraire à la nature humaine). On ne va plus suivre aveuglement l'église, le fidèle doit se faire sa propre vision de dieu.

La différence avec le protestantisme, c'est que les évangéliques ne rejettent pas totalement le pape et l'hostie. Représentants du protestantisme ; Luther et Calvin.

Début du règne de François 1er est tolérant mais les 1ers temps du protestantisme vont être marqués par affaire des placards (1534) → des textes hostiles à la messe vont être publiés contre affichés sur la porte du roi. L'unité nationale se découpe et c'est dans la seconde moitié du 16e siècle que les guerres de religions se développent.

1562 : début des guerres de religion, massacre de Wassy.

Il y a 8 guerres de religion jusqu'en 1598 avec l’Édit de Nantes, culmine en 24 Août 1572.

Cette période est l'automne de la Renaissance.

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Poésie du 16e siècle

- Clément Marot et les grand rhétoriqueurs.

Poésie qui appartient au M-A puisqu'il écrit des ballades, rondeaux.

Courant des grands rhétoriqueurs → poètes qui jouent sur la forme (jeux de mots, rimes compliquées) et exploitent les ressources de la langue → Guillaume Crétin, Jean Lemaire de Begles, Jean Marot. Ce sont des poètes de cours, à la solde des grands seigneurs ou du roi. Ils exploitent les ressources des rimes (équivoquées : calembours, batelées : fin du vers rime avec le mot qui est à l'hémistiche du vers qui suit).

Le père de Jean Marot était lui-même attaché à de grands seigneurs et quand son fils se met à la poésie, il va essayer lui-même d'attirer l'attention du roi sur sa condition de poète.

Marot, L'adolescence clémentine (1532).

Épître : lettre en vers.

Demande de façon humoristique et acrobatique au roi une pension.

Tout le poème est battit sur le mot « rime » → vers équivoqués. Stratégie courtisane.

Il cherche à apitoyer le roi, se présente comme un poète famélique (faim).

v. 1 : léger, joyeux → « ébattre » = s'amuser

Il écrit beaucoup de poèmes de circonstances. Il sera emprisonné parce qu'il n'a pas respecté le carême. S'exile en Italie, à Turin.

- L'école Lyonnaise (1540-60).

Représentée par Louise Labé, poétesse française surnommée « La Belle Cordière ». Avant la Pléiade, c'est chez les poètes lyonnais que la poésie va devenir savante et humaniste.

Imprimeurs lyonnais : Sébastien Gryphe, Jean de Tournes, Etienne Dolet (fini brûlé).

Premier poète lyonnais : Maurice Scève → étudie le droit à Avignon et sur le modèle de Pétrarque, écrit un recueil (un Chansonnière) dont le titre est Délie, objet de plus haute vertu (1544) → ouvrage célèbre composé de 440 poèmes de dix vers, qui sont composés eux-même de dix syllabes, accompagné de gravures appelés des emblèmes. Poésie savante, hermétique. Dans ce poème on a une démarche amoureuse pétrarquiste qui retraduirait la relation amoureuse qu'il aurait eu avec une poétesse lyonnaise : Pernette du Guillet (morte à 25 ans → son œuvre Rimes est publiée après sa mort, ses poèmes sont des élégies, elle écrit des dizains, des huitains – marqués par une philosophie platonicienne, conflit corps/esprit).

Délie renvoie à l'île de Délos, l'île d’Apollon.

Pontus de Tyard : traduit une œuvre italienne Les dialogues d'amour (au sens platonicien) de Léon L'hébreu et écrit un recueil Solitaire premier dans lequel il parle de la fureur poétique (poète habité par sa poésie)

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