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Fiche de lecture, Dialogue avec moi même, Polo Tonka

Par   •  23 Octobre 2018  •  1 946 Mots (8 Pages)  •  472 Vues

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Chapitre 12 : Et maintenant ?

Epilogue : Un brûlant espoir ?

Perspectives et commentaires : Un regard clinique par le professeur Jeammet

2.2. Principales étapes et principales conclusion

Son enfance

Polo Tonka nous parle de son enfance afin de nous faire connaître son contexte familiale qu’il estime aimant et n’étant pas l’élément déclencheur de ses troubles. Il dit ne pas avoir vécu des sévices ou autres événements qui auraient pu le déstabiliser.

Cependant, il parle de ses premières angoisses qui aujourd’hui sont pour lui des premiers signes de la maladie à son jeune âge. En effet, il s’est rendu compte que son imagination était débordante voire paranoïaque. Il s’est d’abord imaginé que les monstres voulait l’attaquer dans son lit la nuit, rien de plus normal chez un enfant qui a été effrayé par des images trop violentes, puis il s’est imaginé que ces monstres étaient ses parents et ses frères. Il en arrivait à les espionner pour les surprendre entrain de comploter entre eux pour le tuer à ses dix-huit ans et même qu’il parlait sûrement une langue à eux pour pas qu’il comprenne.

De plus, il insiste plusieurs fois que sa mère répétait souvent qu’il était différent de ses frères à cause de sa manière à être souvent dans « son monde ».

L’adolescence

L’adolescence est, pour Polo Tonka, un des passages de sa vie qui pour lui expliquerait certains mal-être notamment ceux concernant l’estime de soi et se trouver laid. L’adolescence est un moment phare dans l’identification personnelle d’un enfant et la sienne se résuma pour lui à la moquerie des autres qu’il l’affectera notamment celui des filles. Ce mal-être au sein de l’institution scolaire fut pour lui une source de grand mal-être qu’il n’extériorisait que envers sa famille sans réellement s’en délivrer.

Son identification dut celle d’un Gremlins, une bète mignonne qui accouche de méchant Mogwais laid et méchant. Le Mogwais est pour lui la bète qui surgirait ensuite à ses dix-huit ans.

Il raconte ses étapes de sa vie car selon lui c’est l’accumulation de ses mal-être, des erreurs et des échecs qui ont déclaré sa maladie plus rapidement.

Le lycée

Ces années ont été la fin des souffrances face aux moqueries et aux humiliations de ses camarades. Elles lui promirent alors de la paix du bonheur en trouvant des amis même des filles intéressées par lui, mais rien n’y fait il ne se sent pas heureux. Il sent un sentiment qui lui pèse : le désespoir. Il commença à espérer que sa vie se finisse sans pour autant y mettre fin lui même.

Il nous fait donc comprendre que la maladie d’approche par ce grand et fort mal-être qui lui colle à la peau sans aucune réelles raisons.

Les premiers signes

A dix-huit ans, les premiers signes se déclarèrent par la succession d’échecs scolaires qui étaient contradictoires avec les études de ses frères tous brillant. Chaque échec lui était d’une douleur injustifiée. C’est à ce moment qu’il tomba dans une dépression lourde. Il commença à être de plus en plus fatigué ainsi qu’à entendre des bourdonnements incessants lorsqu’il se couchait qui l’empêchaient de dormir. Il cru que cela venait de son lit et se mit à dormir par terre. Puis l’apparition des voix arriva mais elles lui semblèrent en adéquation avec son état d’esprit et les garda pour lui. Il oublia aussi ses bons souvenirs et se mit en tête des certitudes inexistantes : l’impuissance sexuelle principalement. Le diagnostic fut le syndrome Borderline.

La dépression

Suite à son diagnostic, se fut le début des traitements ainsi que de sa psychothérapie. Il connut ses premières hospitalisations psychiatriques. Il parla des effets des médicaments : l’état de vulnérabilité et de « légumes ».

Les 3 grandes épreuves, que ce mal-être grandissant lui fit endurer, étaient la sexualité, dû à l’humiliation étant jeune. Le suicide, dû principalement à son « impuissance ». Par amour et pitié pour ses parents, il n’y arriva jamais mais aussi par espoir de s’en sortir. Puis l’agressivité, quelque chose qu’il détestait mais qu’il ne contrôlait pas toujours.

Il chercha un moyen de se sortir de cette dépression. Il mis fin à sa certitude d’être impuissant grâce à sa psychothérapie et trouva une porte de sortie : la foi en Dieu au bout de sept ans.

La rémission

Il se retrancha sur sa foi en Dieu qu’il avait abandonné. Il se remit à la prière et à la méditation ce qui lui permit de libérer ses douleurs en pleurant, en dégageant ses peines. C’est ainsi que ses symptômes partirent.

Mais des symptômes maniaco-dépressifs puis ceux de la schizophrénie.

Le diagnostic n’étant pas bon, il n’était pas guéri mais le croyait. Au travail se fut compliqué, l’angoisse de sortir de sa « zone de confort » était ingérable. Il se mit ensuite à l’écriture qui était sa passion. Encore une fois, cela le dépassait et il était proche de l’euphorie au point de délirer ou il passait des heures et des heures à dormir mais les médecins restaient sur le diagnostic de Borderline.

Schizophrénie

Lorsqu’il s’aperçut qu’il n’évoluait plus, on lui conseille d’aller voir le professeur Jeammet. C’est lui qui lui diagnostiqua un trouble schizo-affectif c’est a dire un mélange de troubles maniaco-dépressifs et de schizophrénie. Son traitement fut adapté mais a du être réajuster ce qui a été très difficile et nécessité une hospitalisation. Il était un patient conscient et non dans le déni ce qui lui permit de comprendre et de progresser par la suite. Il était capable de différencier voix et hallucinations.

Aujourd’hui

Polo Tonka a été déclaré par la maison de l’handicap inapte au travail et a été mis sous tutelle familiale. Il touche donc l’allocation aux adultes handicapés. Il poursuit sa quête spirituelle en continuant de s’en remettre à Dieu en priant.

Il parle de sa solitude et son inactivité professionnel

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