Etude du film Le Facteur

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Une amitié forte puis confuse

L’amitié de Pablo Neruda et de Mario est riche en rebondissement. J’aurai d’abord pensé que le poète repousserai l’envahisseur, ce fut le cas au début. Pablo montrant son agacement en accordant peu d’importance à notre pauvre facteur. Mais grâce à l’acharnement de Mario et sûrement par exaspération, il finit par lui accorder un petit peu de son temps de poète si précieux. C’est de la que nait une belle amitié entre les deux hommes. Leur relation est tout d’abord étrange comme un prof et un élève puis ils deviennent comme deux frères lorsque Mario se confie au poète à propos de Beatrice Rousseau. Puis le professeur, le frère s’en va abandonnant Mario à sa vie d’homme marié puisqu’il ne donne plus aucune nouvelle l’ayant pourtant promis à l’homme. Celui-ci attendra des nouvelles du poète pendant des années allant jusqu’à appeler son fils Pablito en l’honneur du poète. Quand celui-ci daigne se rappeler de l’existence de Mario des années après celui-ci est mort. Il tombe donc sur Béatrice mais surtout sur le petit Pablo en entrant dans le restaurant familiale. L’homme tout d’abord destiné à une vie de pêcheur meurt alors que c’était son moment, celui où il allait réciter le poème qu’il avait écrit pour Pablo Neruda, il fut tué par la police lors d’une manifestation communiste. Cette fin est dommage bien qu’elle reste quand même un retour logique pour Pablo qui n’ayant pas pris de nouvelles avant se retrouve avec la mort de Mario sur la conscience. En bref je trouve cette amitié mortelle car on peut dire qu’il est tué par ce qui était avant tout l’orientation de son idole puis celle de son professeur et enfin celle de son frère de cœur pour finir par être celle d’un souvenir.