Zola est un auteur romancier naturaliste de la fin du XIXème siècle.

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Les meurtriers sont peut être assez centrés mais le rôle de Mme

Raquin reste très important. En effet, Mme Raquin est spectatrice durant se suicide comme Thérèse durant le meurtre de Camille. Elle se trouve à la même place que le lecteur. Le narrateur utilise des verbes de vision tel que « contempla » ou bien « regardait » afin d'indiquer le rôle de la vieille dame. Il utilise aussi la métaphore « ne pouvant se rassasier des yeux » afin de montrer que Mme Raquin se satisfait d'une soif énorme de vengeance, on pourrait aussi penser que le narrateur joue avec les sens, en mélangeant le goût et la vue. La mise en lulière des cadavres sous le feu des projecteurs rappelle encore une fois le rôle de spectatrice de la vieille dame. Ces lumières projettent une couleur « jaunâtres » dans une ambiance morbide qui rappelle l'incipit avec la couleur des murs et le meurtre de Camille. De plus, Mme Raquin peut être vue d'un point de vue de juge. Effectivement, malgré son état physique, elle regarde les cadavres en les « écrasants d'un regard lourd », dans une position dominante, elle lance des regards accusateur sur les meurtriers.

Pour conclure, ce dénouement unis les personnages tragiquement

sur plusieurs points. Tout au long du roman, Thérèse et Laurent se haïssaient à cause du meurtre de Camille. Cependant au moment de tuer, ces deux personnages sont liés plus que jamais. L'amour est présent seulement quand la mort est avec. Il est vrai qu'on ne peut pas construire un avenir paisible et heureux sur un meurtre. Le roman est basé sur un effet circulaire, d'annonce et de rappelle. En effet le début annonce la fin et la fin rappelle le début avec les couleurs du décors qui sont les mêmes que celles des cadavres et la cicatrice de Laurent qui est celle annoncé dan l'incipit sur les murs. En vérité, Zola joue avec nos sentiments durant ce roman, on ne sait pas dans quel camp se mettre.On pourrait très bien lire que la fin à partir du meurtre de Camille puis lire le début pour se rendre compte que l'incipit est la fin tourné différemment.