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La république face aux enjeux majeurs de la fin du XIX ème siècle

Par   •  25 Avril 2018  •  23 126 Mots (93 Pages)  •  700 Vues

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la devise de 1789 :

Liberté : liberté des Lumières, liberté politique. Les élites de la IIIème République sont imprégnés de Kantisme : « sortir l’Humanité de sa minorité » « oser savoir » : faire usage de sa liberté, d’où importance de l’école pour conquérir son libre examen, libre arbitre : obtention d’une libre conscience. Aussi synonyme de progrès, dans le sillage d’Auguste Comte : de l’âge théologique à l’âge positif. Libération des préjugés. Benjamin Constant De la liberté des anciens et la liberté des modernes, liberté des anciens = liberté politique / des nouveaux = sortir, s’exprimer, valeur liberté.

Egalité : pas « tous «égaux » mais égalité en droit. Exemple même de la guillotine : égalité face à la mort (avent réservée aux nobles car moins douloureuse). Tous jugés de la même manière. MAIS, femmes n’ont pas le pouvoir politique

Fraternité : arrive plus tard, en 1848. Se montre surtout à partir de 14-18 avec fraternité des armes. Apprentissage de valeurs communes à l’école avec l’éducation civique, l’histoire, la géo : « nos ancêtres les gaulois » : tous des racines communes pour enraciner sentiment de fraternité : histoire commune sur sol commun autour des aïeux et des enfants.

Des symboles

Marianne : incarne République dès sa première mention en septembre 1792 dans une chanson révolutionnaire. Marie et Anne sont des prénoms très populaires de l’époque. Tiens la Constitution dans une main = fin du régime arbitraire + épée de la justice : justice égale pour tous + cocarde et drapeau = fraternité. Bonnet phrygien montre émancipation des anciens esclaves. Pq une femme : réf aux femmes de Paris et leur rôle dans la Révolution : Versailles Paris pour réclamer du pain. Delacroix, La liberté guidant le peuple. Enracinement : fin 70s, le buste de Marianne est dans toutes les mairies et devient réellement un symbole incontournable.

Drapeau tricolore : 1789 : la cocarde apparaît : couleurs de Paris entourant le Roi. Drapeau reprenant ces couleurs apparaît dès 1794, notamment dans un tableau de David, puis devient drapeau français en 48 après le discours de Lamartine : présent sur édifices publics et devient éléments de la République

Un hymne, une fête : La Marseillaise (chant des troupes marseillaises), devient hymne en 1789 et est jouée ds toutes les représentations officielles notamment le 14/07 (dès 1880) avec défilé et célébration. Commémore les 14/07/1790 (qui commémore lui-même le 14/07/89) : fête de la célébration sur le champ de mars, messe célébrée par Tabéran, qui célèbre la fédération de tt les départements autour de la Révolution.

L’école, principal pourvoyeur et enracineur des valeurs et symboles tépublicains

Ecole publique est le grand chantier des République dans les années 1880 car elle sert à enraciner la culture républicaine chez les jeunes générations. Aux yeux de Jules Ferry, l’école doit faire naître un patriotisme républicain (cf. discours de Ferry aux instits en 1881 : enracinement voulu explicite « d’amour de la Rép, vous pouvez et vous devez le faire entrer dans l’esprit des jeunes enfants »

Les instits sont souvent d’anciens paysans qui doivent, de ce fait, beaucoup à laa République qu’ils aiment et doivent faire aimer : « vous êtes les enfants de la République » Charles Péguy appelle les instits « les hussards noirs de la République ». Pour enraciner l’école, Ferry, alors ministre de l’instruction publique fait voter des lois : 1881 : gratuité de l’école primaire publique / 82 : école obligatoire de 6 à 13 ans + laïcité des programmes et des lieux / 86 : loi Goblet laïcise le personnel / fin 80s : 15% du budget de l’Etat alloué à l’éducation : 1er poste de dépenses.

Ne se fait pas sans difficulté : résistance de la droite, des milieux cathos qui critiquent « l’école sans Dieu » (cf. Le Gaulois, 1880, article qui critique l’éducation des femmes « des lycées de jeunes filles ! Pq pas des casernes de jeunes filles ! la jeune fille française avait été préservé avec soin de l’éducation garçonnière et des brutalités des sciences. Tout cela va disparaître. On va supprimer la jeune fille. Assez de ces petites niaises qui croient à l’ange gardien (…) La science de l’Etat se chargera de souffler sur ses illusions enfantines. »

III : L’enracinement de la République a indéniablement été un succès comme l’a été sa résistance face aux crises

La République fait face à une grande instabilité dans les années 80-90, qui perturbe son enracinement

75-95 : Grande Dépression : contexte de la IIIème République. Contexte éco difficile après le krach de Vienne en 73 dont la classe politique est tenue pour responsable

Csq : 92 : tarif Méline : droits de douanes sur les produits agricoles, ainsi, il souhaite enraciner la République chez ses principaux soutiens : les agriculteurs.

Montée du parlementarisme : Scandale de Panama très médiatisé par la presse d’extrême droite comme La Libre Parole (dirigé par Edouard Drumont) et extrême gauche : anarchistes avec Ravachol

La crise boulangiste ébranle la République

LIVRE

L’affaire Dreyfus divise la République tout en la fortifiant finalement

LIVRE

Autres :

I La République, la démocratie et les libertés

1. La France devient une démocratie parlementaire

• Les républicains imposent dans les années 1880 un nouveau régime politique en France, la démocratie parlementaire. Celle-ci se fonde sur le suffrage universel masculin : dans les mairies, les conseils généraux et au Parlement, les représentants du peuple sont élus selon le principe de la souveraineté nationale (c’est-à-dire le principe selon lequel la source d’autorité politique est la nation ou le peuple). Toutefois, le suffrage universel est exclusivement masculin : des mouvements pour le droit des femmes naissent, mais celles-ci sont toujours suspectes d’être sous l’influence de l’Eglise catholique, que la République souhaite limiter.

• Le pouvoir législatif est représenté par deux assemblées, la Chambre des députés et le Sénat. Elles votent les lois, élisent le Président de la République et contrôlent le pouvoir exécutif, puisque la Chambre des députés

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