Le roman réaliste et naturaliste peut-il peindre la réalité telle qu'elle est?
Par Plum05 • 4 Mai 2018 • 1 317 Mots (6 Pages) • 894 Vues
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Désormais, il est possible de dire que les romans réalistes et naturalistes peuvent peindre la réalité telle qu’elle est, notamment par la description d’un décor réel, la représentation des différentes classes sociales ainsi que de toute la société et, par les éléments qui renvoient au contexte historique de l’œuvre soit: la Révolution Industrielle.
Après avoir démontré qu’il était possible de peindre la réalité, nous allons chercher à montrer que parfois ils n’y parviennent pas toujours.
Tout d’abord, ils ne peuvent y parvenir entièrement car aucun auteur ne peut représenter la réalité dans sa totalité. En effet, ceux-ci se contentent d’utiliser les vices des personnages pour représenter les anomalies présentes à leurs époques. Effectivement dans La Parure de Guy de Maupassant, Mathilde Loisel est le personnage principal car il utilise sa volonté de quitter sa vie modeste pour s’immiscer dans la haute société. Ainsi, il exploite sa faiblesse et fait d’elle, le milieu des actions puisque la plupart son causée par sa faute. Ce qui l’amène à devoir se rattraper par la suite, pour réparer ces erreurs. De ce fait, la femme capricieuse du début devient peu à peu plus modeste et courageuse d’avoir la volonté de réparer ces bêtises.
Ensuite, les auteurs cherchent dans un premier temps à analyser l’Homme sous ses divers aspects pour prouver une théorie. Donc ils ne cherchent plus à témoigner de leurs vies. Dans Les Rougon-Macquart, Emile Zola démontre la réalité au travers d’une dénonciation de la Loi de l’Hérédité. En effet, tout au long des vingt romans qui constituent ce cycle, Zola donne aux personnages le même destin que celui de leurs parents. De ce fait, si l’un deux voit son père boire, celui-ci finira alcoolique par la suite. Il en est ainsi pour tous. Ainsi, il ne dénonce pas entièrement la réalité puisqu’il ne critique que le côté négatif de son époque qui suit le dicton « Tel père, tel fils ».
Enfin, les auteurs ne décrivent pas la réalité telle qu’elle est puisque parfois, elle s’avère être exagérée. Dans La Bête Humaine, Emile Zola accentue l’aspect cruel et offensif de la locomotive. De ce fait, il fait appel à une exagération sur les descriptions de celle-ci. De plus, elle porte un nom: « La Lison », ce qui fait ressortir sa part humaine, car elle fut construite par les mains de l’Homme. C’est dans le but de choquer que Zola exagère cet aspect, pour mieux faire ressortir sa critique de l’absurdité humaine, qui invente des machines qui peuvent nuire à sa propre espèce.
Dès cet instant, il est possible de constater que les auteurs ont pour objectifs de peindre la réalité mais, n’y parviennent pas toujours puisque ceux-ci se contentent seulement des vices de la population, analysent l’Homme pour prouver une théorie et, exagère parfois la réalité.
En conclusion, le roman réaliste ou naturaliste peut peindre la réalité mais, il n’y parvient pas toujours. En effet, la description d’un décor réel, la représentation des différentes classes sociales ainsi, que l’utilisation d’éléments qui renvoient à la Révolution Industrielle permet au lecteur de trouver des repères dans l’histoire et, de s’identifier plus facilement aux personnages. Toutefois, aucun auteur ne peut peindre la réalité telle qu’elle est puisque ceux-ci, se contentent principalement des vices. De plus, certains d’entre eux cherchent à analyser l’Homme dans le seul but de prouver une théorie et d’autres, exagère la réalité pour choquer plus violemment le lecteur. Ainsi, personnes ne peut décrire la réalité telle qu’elle est mais, peut s’en approcher.
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