Utopie
Par Christopher • 24 Octobre 2017 • 861 Mots (4 Pages) • 547 Vues
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convient à
tous. En lisant Oscar Wilde ou Thomas More on se met à rêver, mais ce rêve peut vite tourner au
cauchemar...
L’utopie est condamnée dès le début par son éthymologie. Effectivement le terme «utopie»
est composé du préfixe privatif «eu» et de «topos» qui signifie «lieu» : c’est le «non-lieu», un lieu
qui n’existe pas. L’utopie est donc un monde imaginaire avant tout. On nous promet un projet irréalisable:
l’utopie n’est qu’un rêve qui reste du domaine de l’imaginaire et non de la réalite. La première
limite de l’utopie est donc la réalité; la coupure entre un monde imaginaire et un monde réel.
L’utopie a aussi ses limites. En effet, les mondes proposés dans les utopies sont si parfaite et
trop bien que la reflexion des auteurs précédemment cités devient suspecte. La vie devient banale
et sans surprise quand tout est trop bien règlé, plongeant les habitants d’Utopie dans «une routine
de bonheur» presque lassante. De plus on peut y ajouter les risques d’isolement à trop vouloir s’enfermer
et favoriser la sécurité. Les points de vue de Wilde ou de More sont alors totalement subjectifs,
telle est la seconde limite de l’utopie où toutes ces paroles sont relatives.
Par ailleurs, si on reprend comme exemple le film Inception, rêver et croire aux plus belles
promesses peut vite tourner au drame. C’est ce que subit Cobb dans le film où à force de jouer et
vouloir tout contrôler, tout se retourne contre lui et perd sa femme dans un des rêves où il s’immisce.
Le rêve utopique devient alors un cauchemar. On peut donc se poser la question sur les limites de la
liberté. C’est le cas également du projet de la bergerie dans le reportage Tous au Larzac de Christian
Rouaud où on nous raconte le déroulement de la construction de cette bergerie et les problèmes
rencontrés. Et cette liberté était l’un des problèmes qu’a su gérer malgré tout l’auteur du projet. En
effet, les travailleurs bénévols avaient la liberté absolue, et ont dû s’autogérer entre eux, hommes et
femmes au nombre de 400.
De l’Antiquité à aujourd’hui, des écrivains ont traduit dans des dialogues philosophiques (Voltaire)
ou dans des romans (Thomas More et Oscar Wilde) le besoin qu’ont les hommes de créer,
même dans leur imagination, des mondes imaginaires se rapprochant de l’utopie.
Mais on peut affirmer que l’utopie n’est qu’une pure imagination de l’esprit qui permet aux
personnes de rêver à une meilleure forme de vie puisque le rêve fait vivre. Ainsi l’utopie devient un
sujet passionant pour tout écrivain voulant démontrer son pouvoir imaginatif et aussi montrer sa vision
d’un monde sociétal idéal. C’est aussi un moyen de positiver avec l’ambition qu’un jour ce rêve
se rapproche
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