Utopie dissertation
Par Orhan • 3 Avril 2018 • 1 025 Mots (5 Pages) • 597 Vues
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La notion de progrès est propre à l’utopie, puisque cette notion est liée au bien être humain, or ce bien être est une des caractérise essentiel de l’utopie. Ce progrès peut tout d’abord être social, c’est-à-dire, une amélioration de la société. Ce phénomène peut être observé dans l’Ile des esclaves ou il n’y a plus d’esclave, ni de maitre. Iphicrate, ancien maitre, et Arlequin son esclave venait d’Athènes, et se sont vu inverser les rôles, or cela leur a apporté une leçon d’humanité qui les a entrainer à abandonner ce système inégale. Cela montre l’évolution sociale, entre la société esclavagiste d’Athènes, imparfaite, et la société libre de l’ile, idéal.
En outre, le progrès peut aussi être matériel, et permettre d’améliorer la qualité de vie de l’homme afin d’atteindre un bien-être physique. Ce progrès est atteint dans l’Eldorado lorsque Candide et Cacambo sont accueillis : « Vingt belle filles […] les conduisirent aux bain ». Cet outil permet de se détendre, et procure un moment de bien être, c’est un des éléments qui mène au comble du bien-être.
Une utopie est un monde illusoire, inaccessible, impossible à atteindre. Des sociétés ont essayé de tendre vers cet idéal, mais la nature humaine ne le permet pas. Une utopie a pour but de tout ordonner, ce qui implique qu’il n’y a pas de place pour une vision différente entre les individus, ce qui implique qu’il n’y a plus de notion de liberté. « Big Brother », issu du roman 1984 d’Orwell témoigne parfaitement de l’absence de la liberté de penser, « Il faut compter sur Big Brother ». Aussi, le Nazisme a interdit toutes les idéologies autres. Ce régime a peut-être vécu un semblant d’utopie, mais l’utopie se transforme en contre-utopie, puisqu’elle doit imposer des règles, supprimé les libertés de penser, et le guide de cette société idéal peut devenir un dictateur. Ainsi, le régime nazi correspond à cette description.
Aussi chaque homme pour évoluer a besoin de besoin différent. L’utopie est dès lors différente pour chaque individu, chacun est libre de s’évader, de rêver à un monde idéal, mais chacun reviendra toujours à la réalité qui est faite d’imperfection : la guerre, l’égoïsme (chacun veut son bonheur personnel). Mais la réalité est composé de bonheur, or l’utopie détruit ce principe. L’utopie nous enferme dans une monotonie mortelle, dans 1984, chaque homme a un rôle prédéfinis dans la société et se contente de faire son travail. Ainsi dans une utopie, « la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force ».
On peut donc dire que l’utopie est une réflexion sur le monde réel, qui n’existe qu’en « rêve », c’est pourquoi nous la qualifions de « lieu de nulle part ». L’utopie est en fin de compte une société ordonné, monotone qui doit répondre à notre but ultime, qui est le bonheur, or pour répondre à un désir, deux autres désirs apparaissent, ce qui est un cercle sans fin. Finalement dans une utopie, sa limite c’est nous. Enfin d’après Montesquieu, « Le mieux est l’ennemi mortel du Bien ».
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