Plan détaillé Don juan

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métonymie et hyperbole

a) « toi, son chien et son chat » (l.26-27), « Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne » (1.29), « rien de trop chaud ni trop froid » (1.30), « épouseur à toutes mains » (l.28-29)

Souligne que son maître est un débauché, prêt à tout pour séduire et avec n’importe qui, et que le mariage n’est qu’une stratégie de séduction pour Dom Juan

C.B. : Sganarelle témoigne de l’absence de sens moral de Dom Juan, qu’il dépeint comme un séducteur machiavélique et un incroyant.

C.I. : C’est hésitant dans son discours que Sganarelle condamne son maître libertin qu’il perçoit symbolisant la contradiction et la luxure dans tous ses excès.

II. Sganarelle éprouve de l’admiration pour son maître

A. Le valet fasciné par son maître

1. Utilisation de l’adjectif possessif

a) « mon maître » (1.19)

 Insiste sur le sentiment d’appartenance, le valet se montre privilégié que son maître soit Dom Juan.

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2. hyperbole et métaphore

a) « le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté » (1.19-20), « Mais un grand seigneur méchant homme [...] » (1.37-38)

 Témoigne d’une certaine fierté pour Sganarelle d’avoir un grand maître d’exception, malgré ses vices.

C.A. : Sganarelle condamne les actions de Dom Juan, mais il l’admire en même temps et il y est attaché.

B. Le prestige du maître imprégné sur le valet

1. Usage d’un vocabulaire latin

a) « je t’apprends, inter nos, [...] » (1.18-19)

 Imite le discours de son maître par l’utilisation du terme latin au lieu de dire simplement (entre nous).

2. Accumulations de métaphores, références mythologiques

a) « [...] un Turc, un hérétique, qui ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d’Épicure, en vrai Sardanapale [...] » (1.20-23).

 Dénote le côté comique du valet de Dom Juan, il joue le jeu du maître face à Gusman par l’usage de termes qui lui donne un air savant.

C.B. : Sganarelle profite de la certaine notoriété que lui confère le statut de valet du grand Dom Juan, il tente de se hisser en position de supériorité face à Gusman, de l’impressionner en essayant de manier la parole tel son maître.

C.II : Suggère l’ambiguïté des sentiments de Sganarelle pour Dom Juan, il admire son maître au point de l’imiter dans son discours et en est à la fois dégouté.