Le personnage de Dora Doulebov dans les Justes de Camus
Par Ramy • 16 Octobre 2018 • 1 250 Mots (5 Pages) • 732 Vues
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Le personnage de Dora Doulebov est un personnage pivot, il apporte un questionnement supplémentaire à la pièce ; celui de l’amour. Faut-il aimer ? Faut-il prendre le temps d’aimer ? Jusqu’où l’amour peut-il influencer nos actes ?
Personnage pivot – double fond
Question de l’amour- Aimer ou pas ? – Temps d’aimer ?
Elle reste néanmoins femme : c.f fin mourir pour double amour ( Kaliayev + cause )
Elle veut lancer la bombe à l’annonce de la mort de Kaliayev, elle désire alors le même sort, tuer puis mourir, dans une nuit froide, sur la même corde que Kaliayev. Elle ne se considère plus comme femme « Suis-je une femme maintenant ? »
Vengeresse ? Peut-être mais tout de même humaine « elle pleure ».
Mort comme une délivrance « Tout sera plus facile maintenant » .
Se mettre en accord avec le meurtre
Humaine, attentive aux autres = représentation de la mère, compatissante, elle comprend les autres, cherche à les aider. Rassurante « Ils t’aiment et te comprennent » « Tu es courageux », prévenante « Il faut que tu saches, il faut que tu sois prévenu ! »
Pied sur terre, avoue sa peur, ses questionnement réaliste « La paix ! Quand la trouverons nous ? » = Existe-t-elle réellement
Elle est plus âgée, sorte de sage « Je suis plus vieille que toi dans l’organisation »
Naissance de la liberté ?
Déterminée, défend ses convictions, tuer oui, mais pas pour rien, pose des questions pour déclencher une remise en question : « Pourrais-tu, toi, Stepan, les yeux ouverts, tirer à bout portant sur un enfant ? » utilise l’organisation à qui elle porte son amour pour souligner ses propos. = Si on tue n’importe qui, la révolution ne vaudrait pas mieux que la dictature.
« Même dans la destruction, il y a un ordre, il y a des limites »
Force, tiens tête : « avec violence » « avec élan »
Sacrifie sa vie en tant qu’individu, elle pense vivre pour un tout, une patrie, un groupe, elle s’attache ç une identité de groupe avant de s’attacher à sa propre identité de femme. Se refuse à l’amour, il rend faible et ne peux fonctionner avec sa position de justicière « L’amour courbe doucement les têtes ». L’amour lui fait envie « Si l’on pouvait oublier, ne fût-ce qu’une heure, l’atroce misère de ce monde et se laisser aller enfin. »
« Kaliayev : Je ne vous sépare pas toi et l’Organisation »
Avant elle était belle, rieuse, rêveuse, se considérais comme insouciante et légère. P49
« Eternel hiver » maintenant, avant c’était « l’été »
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