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Guerre juste

Par   •  10 Novembre 2017  •  1 405 Mots (6 Pages)  •  360 Vues

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4- Bonté de l’intention R

Une guerre est juste si elle constitue un moyen pour atteindre un autre objectif mélioratif (paix/justice).

→Repousser une agression et créer les conditions pour une paix durable.

Nuance : Imposition de la démocratie par un État extérieur. Guerre n’est pas juste si la seule raison est d’instaurer la démocratie. PROBLÈME MORAL : Car un peuple ne peut recevoir de l’extérieur le droit de se gouverner démocratiquement. Cas extrême = cas humanitaire.

→Parallèle avec le principe d’égalité équitable de Rawls (imposition d’une vie bonne)

5- Probabilité de succès S

Il faut que cette guerre puisse éliminer une violence inutile et obliger les partis qui entrent en guerre à le faire qu’à condition d’avoir des chances de succès à atteindre le but fixé. Ce but devrait être mis pour instaurer à long terme un concept moralement conçue comme étant bon. (paix/justice).

6- Proportionnalité R

Comparer les bénéfices universels avec les coûts, donc évaluer le dommage infligé.

→La souffrance immédiate infligée à des individus.

→Tout tort causé aux intérêts permanents de l’humanité, par rapport à ce que ce tort a contribué à faire pour la victoire.

Nuance : Principe difficilement applicable l’évaluation complète ne peut que se faire qu’une fois la guerre achevée.

Jus in bello: Évaluation morale des opérations et comportements acceptables en temps de guerre. R

1- Immunité des non combattants R

On ne peut attaquer des personnes innocentes ne représentant aucune menace de guerre : « combat entre combattants »[5]

Distinction: Civils impliqués à l’effort de guerre.

- Respect des deux règles de guerre:

a) Moment et la manière de tuer.

b) La nature de la victime.

→Allusion à une querelle entre deux grandes familles.

Tue oncle, neveux (convention : homme adulte); tue fille; reconcilliation impossible

- Point de vue du commandant prusse Von Moltke : « La plus grande preuve d’humanité de la guerre est d’en finir le plus vite possible.»[6]

Ceci est un point de vue qu’on ne partage pas, car les règles conservent un aspect moral en temps de guerre. L’horreur de la guerre fait en sorte qu’on ne peut conserver cet univers sans encadrement.

Dilemme : Les urgences suprêmes justifie la transgression du droit de l’immunité des civils en cas de :

a) Danger imminent.

b) Nature de la menace est terrifiante et exceptionnelle.

→ « L’argument d’urgence suprême n’est pas moralement justifié, mais il est moralement défendable. »[7]

Ex : Bombardement anglais contre l’Allemagne nazi.

La victoire allemande semblait proche et très effrayante. Le seul moyen que les Anglais avaient pour gêner les Allemands était d’attaquer directement les civils pour instaurer un environnement de terreur.

Le pari à prendre : « Commettre un crime (tuer des innocents) pour contrer le mal infini potentiel (la victoire des nazis)? [8]»

Évaluer les options, prendre le pari.

Cependant, c’est facile à prendre quand c’est l’ennemi : allusion à l’attaque d’une zone concentré d’Allemands en France. Pourtant, vie d’un civil allemand est mis sur un même pied d’égalité avec celui d’un Français. De cette comparaison, rien ne justifie la mort d’un nombre si important d’innocents. AUCUNE RAISON POUR JUSTIFIER LA MORT DE TANT DE GENS. DONC, ON PENSE QUE LES CIVILS DOIVENT GARDER LEUR CARACTÈRE IMMUNITAIRE.

«La destruction d’innocents, quels qu’en soient les buts, est une sorte de blasphème contre nos engagement moraux les plus profonds.»[9]

2-Proportionnalité des moyens R

Usage de la force doit être proportionnel à la cible.

→« N’écrasez pas un écureuil avec un tank ou n’abattez pas une mouche avec un canon. »[10]

Ex : Conflit entre Israël et le Hamas (2008-2009).

CONCLUSION

- Synthèse et reprises des arguments. On ne promeut pas la guerre, mais si elle doit être faites, elle doit suivre les principes invoqués pour garder son caractère moral et légitime.

- Importance de la remise en question (John Mills). S

- Anecdote : Jus post bellum. S Même après avoir compose ce qu’est considéré l’oeuvre de reference pour s’interroger sur la légitimité d’une guerre, Walzer, dans un entretien, souligne qu’il rajouterait une autre dimension à sa réflexion, soit la façon d’agir une fois la guerre terminée.

Pour conclure, on se permet de cité l’influent Walzer «Notre monde n’a pas su écarter l’enfer de la guerre, mais il progresse chaque jour dans son exigence d’un droit international pour juger des guerres et des crimes qui y sont commis.»[11]

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