Le loup et l'agneau, Jean de la Fontaine
Par Stella0400 • 18 Septembre 2018 • 1 872 Mots (8 Pages) • 2 398 Vues
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La Fontaine a utilisé le champ lexical des humeurs «hardi» (vers 7) «colère» (vers11) «cruelle» (vers18), on voit donc que le Loup est méchant et brusque avec l'agneau qui lui est gentil et frêle. L'auteur met en scène des animaux pour représenter des humains avec des traits de caractères spécifiques et des humeurs différentes. Il utilise cette technique propre aux fables pour éviter la censure et pouvoir critiquer la société de son époque à travers les animaux.
On peut voir que l'auteur à donné une structure spécifique au texte. En effet, il est présenté comme un poème, on y trouve vingt-neuf vers. Parmi ces vers, on trouve des Alexandrins «La raison du plus fort est toujours la meilleure» (vers 1), «Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure» (vers5), «Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?» (vers 7), «- Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté» (vers 10), «Et que par conséquent, en aucune façon,» (vers 16), «- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,» (vers 18), «Et je sais que de moi tu médis l'an passé.» (vers 19), «- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?» (vers 20). Il y a aussi des octosyllabes «Nous l' allons montrer tout à l'heure» (vers 2), «Un agneau se désaltérait» (vers 3), «Dans le courant d'une onde pure.» (vers 4), «Dit cet animal plein de rage:» (vers 8), «Ne se mette pas en colère;» (vers 11), «Mais plutôt qu'elle considère» (vers 12) «Que je me vas désaltérant» (vers13), «Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,» (vers 15), «Je ne puis troubler sa boisson.» (vers 17), «- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.» (vers 22), «Car vous ne m'épargnez guère,» (vers 24), «Là-dessus, au fond des forêts» (vers 27), «Le Loup l'emporte, et puis le mange,»(vers 28), «Sans autre forme de procès.» (vers 29). On trouve des décasyllabes «Et que la faim en ces lieux attirait.» (vers 6), «Tu seras châtié de ta témérité.» (vers9), «Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.» (vers 21), «- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :» (vers 23), «On me l'a dit : il faut que je me venge.» (vers 26). Il y a un quadrisyllabe «Dans le courant,» (vers 14). On repère un heptasyllabes «Vous, vos bergers, et vos chiens.» (vers 25).
On trouve aussi des rimes embrassées, plates et croisées. Pour les rimes plates, on a les vers 1 et 2 ; pour les rimes embrassées, on a les vers 3,4,5,6 ; et pour les rimes croisées, on a les vers 26,27,28,29. Les rimes sont plus ou moins riches. En effet, on a une rime riche pour les vers 1 et 2 puisqu'il y a -eure en commun qui est de plus de trois lettres. On a une rime moyenne pour les vers 9 et 10 puisqu'on a que -té en commun de deux lettres. Il y a une rime pauvre en -é au vers 19 et 20 puisqu'on a qu'une lettre en commun.
On peut voir qu'il y a une morale qui se trouve tout au début du texte «La raison du plus fort est toujours la meilleure:/Nous l' allons montrer tout à l'heure.» (vers 1 et 2) la morale est une caractéristique de la fable. Dans celle-ci l'auteur dit le contraire de ce qu'il pense pour faire passer un message.
On en conclut que ce texte est une fable puisque les acteurs de l'histoire sont des animaux. L'auteur utilise cette technique pour pouvoir critiquer la société de son époque sans que son œuvre ne soit censurée. L' auteur se plaint des inégalités et de la violence des riches (Louis XIV et l'aristocratie) qui profitent de leurs pouvoirs injustement. Et le texte se présente sous la forme d'un poème avec des rimes, des strophes, et des vers. Il comporte surtout une morale qui est la clef de la fable.
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