Le Médecin malgré lui, Molière, fiche de lecture
Par Andrea • 18 Octobre 2018 • 1 269 Mots (6 Pages) • 690 Vues
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invoque hippocrate, parle de la veine cave et des humeurs, massacre le latin pour prouver qu’il a une vieille connaissance, mais pas assez pour qu’on le croie totalement ignorant.
Martine (la femme de Sganarelle): Elle est souvent contraire à elle même pour protéger son mari contre autruis malgré elle. Même après être venger de son mari, elle revient à la fin pour compatir avec son mari lorsque ce dernier devrait être condamner.
Géronte (Le père de Lucinde): Il est caractériseé de père entête, avare et borné ayant décidé de marier sa fille à un homme riche malgré la volonté de sa fille à épouser une autre personne (Léandre)
Jacqueline (Le femme de Lucas): La nourrice de lucinde. Elle a su défendre l’amour de Lucinde contre papa autoritaire avec son franc parler.
Lucinde (La fille de Géronte): Elle est aussi amant de Léandre, elle est très déterminée. Elle ménace la décision de son père (avec une faux maladie) qui a décidé de la marier à un homme très riche.
Léandre (Amant de Lucinde): Il est aussi très décidé comme Lucinde malgré la décision de Géronte qui veut marier sa fille à un homme riche. Il convainc Sganarelle pour avoir son aide.
Les autres personnages dans la pièce sont:
M. Robert: Voisin de Sganarelle.
Valère: Doméstique de Géront.
Lucas: Mari de Jacqueline et aussi le doméstique de Géronte.
Thibaut: Père de Perrin.
Perrin: Fils de Thibaut, Paysan.
La Critique
Le médecin malgré lui est une pièce écrite par Molière en 1666. Il signe son grand retour dans le genre de la farce. Bien que malade de la tuberculose, il ne lui reste que 7 ans à vivre, en plus d’avoir écrit la pièce, il en assure également la mise en scène ainsi que le rôle principal.
Cette oeuvre est avant tout, une satire de la médecine du 17ème siècle. Les docteurs y sont représentés beaux parleurs avec leurs tirades en latin (dans la bouche de Sganarelle, ce ne sont qu’une suite de mots soit inventés, soit n’ayant rien à voir avec la médecine).
Dans cette oeuvre, la philosophie de Molière (la confiance en la nature) se manifeste quand les deux amants (Léandre et Lucinde) triomphent la décison de Géronte (père de Lucinde) qui veut marier sa fille à un homme très riche au lieu de Léandre qui n’est pas riche mais à la fin devien riche à cause de l’héritage de son oncle qui meaure.
À la suite d’un conflit conjugal, Martine décide de se venger de Sganarelle en faisant croire aux autres qu’il est médecin, ce qu’il n’est aucunement. Sganarelle tente, tant bien que mal, de faire comprendre à Valère et Lucas qu’il n’est pas réellement médecin, mais ces derniers refusent catégoriquement de le croire et iront même jusqu’à le battre jusqu’à ce qu’il consente à être médecin, malgré lui, et qu’il aille soigner la pauvre Lucinde, devenue malade. À son arrivée chez Géronte, Sganarelle continue de berner tout le monde sur sa réelle identité en utilisant des expressions inexistantes pour désigner les symptômes de la malade. Tout le monde se laisse embarquer dans le jeu du faux médecin.
L’auteur vient mettre en évidence le fait que les gens de l’époque vénéraient les médecins, alors que ceux-ci n’avaient pas suffisamment de compétences pour les soigner. En somme, une très belle oeuvre littéraire d’un des plus grands auteurs de tous les temps. Conseillé pour tous les amateurs de littérature, et plus précisément de Jean-Baptiste Poquelin. Vous serez séduit par son humour et sa morale qu’il nous procure.
En conclusion, on rit beaucoup avec Sganarelle, médecin malgré lui qui se prend au jeu et on rit beaucoup de Géronte en bourgeois qui ne comprend même pas sa propre fille. En outre, cette pièce est relativement courte. On peut le lire
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