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La femme qui fuit - rédaction

Par   •  7 Décembre 2017  •  929 Mots (4 Pages)  •  804 Vues

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Finalement, vers la fin de l’œuvre lorsque Mousse, la mère de l’auteure, choisit de rester avec ses tantes. Lorsqu’elle lui annonce cette décision, elle quitte tout pour les États-Unis. Elle dit : « Tu as déserté. Tu as tiré sur tes racines. […] [L’iguane] t’invite à te déposer. Mais tu crains l’immobilité. C’est en mouvement que tu sens tes chaînes. Elles te confortent dans ta fuite. Tu ne défais pas ta valise, prête à partir dans la minute. » (p.273-274) La première partie fait référence au fait qu’elle a abandonné plein de choses, alors que la deuxième démontre vraiment l’opposition qui décrit Suzanne Barbeau, soit que c’est la fuite qui la rend libre.

À la lumière de ces citations, il me semble clair que la fuite est un concept en constante évolution dans le roman La femme qui fuit. Elle devient, pour le personnage de Suzanne Barbeau, de plus en plus importante. Alors qu’au début, la fuite était vue comme une solution, cette dernière lui devient indispensable, voir acquise. Il serait possible de voir une corrélation entre l’augmentation des responsabilités et des obligations liées à son rôle de femme et la radicalisation de ces fuites. Anaïs Barbeau-Lavalette réussit à démontrer la façon de penser de sa grand-mère. Dans son œuvre, elle dessine une femme moderne qui fuit le rôle imposé aux femmes de son époque. Elle s’échappe du rôle de mère, elle s’échappe de son lien familial, elle se soustrait de son rôle d’épouse. Elle se sait libre et utilise la fuite pour sortir du cadre imposé par la société de l’époque.

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