Je suis resté un historien- zola
Par Raze • 28 Janvier 2018 • 812 Mots (4 Pages) • 528 Vues
...
Zola n’a pu s’empêcher d’utiliser des figures de style pour laisser paraitre son point de vue. Pour réaliser tout cela, Zola s’est inspiré des artistes impressionnistes. Dans ses récits il laisse une partie d’implicite, tout comme dans les tableaux impressionnistes. Il joue avec les couleurs et la façon de décrire. Zola se moque de Maxime en employant le registre ironique. Il fait une personnification de Paris en se servant de métaphores pour rendre ses descriptions plus vivantes. Paris est sans cesse décrit comme une ville de débauche. Mais Paris subit une personnification lorsque Zola présente d’abord la ville comme mythique, magicienne, merveilleuse mais il la décrit aussi comme victime, innocente et passive. Paris se transforme petit à petit en machine à fabriquer de l’or, en femme puis en corps mutilé. La capitale devient alors un personnage à part entière. Ce sont deux idées qui s’opposent totalement. Cela montre bien que Zola a son propre jugement et qu’il n’a pas retranscrit que la réalité.
Malgré sa volonté de reproduire la réalité telle que qu’elle était à cette époque, Zola n’a pas réussi à exclure totalement le coté artistique. La Curée n’est autre qu’une critique du second empire. Son engagement a pris le dessus. Pour moi, Zola est un artiste avant d’être un historien. Comme n’importe quel homme, il a un point de vue et il en a fait part dans son roman. Il a introduit de nombreux détails qui traduisent son opinion et son engagement. Nous avons tous notre propre jugement, alors qu’on soit écrivain ou simple personne, peut-on rester neutre ? Ne sommes nous pas obligés de donner notre avis, même lorsqu’il s’agit de décrire des événements réels ?
...