Jacques Prévert, la chasse à l'enfant

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la législation et aboutira la loi de 1912 qui instaura le premier tribunal pour enfants. Tout ceci amènera à la dénonciation par Louis Roubaud via un ouvrage publié en 1925 sur les enfants de Caïn évoquant les écoles professionnelles qui sont en fait des écoles à bagne. Par la suite, des réformes nouvelles aboutiront concernant la réinsertion dans un cycle normal de mineurs.

4) Comparaison des trois documents.

Les idées communes à ces trois textes ont un rapport avec le thème de l’éducation. En effet, dans le premier texte Jacques Prévert nous parle de pensionnaire dans la maison de redressement de Belle-île-en-Mer en 1934 qui sont victimes de mauvais traitements, à cela s’ajoute leur évasion massive (faites par 55 pupille de l’institution de Belle-île-en-Mer). Le document 1 « la chasse à l’enfant », nous montre en comparaison avec le document 2 l’accès à la poésie tout en détruisant la poésie avec des mots dures et plein de souffrance retrouvés par un lexique de mots qui nous fait penser à la colère et la haine(comme :rage, traquée, brisé, hurlements etc.) , la souffrance éprouvées par ces enfants enfermés et maltraités dans l’établissement. Le document 2, lui va plus loin en indiquant la création de maisons de redressement pour mineurs délinquants, malgré l’échec au XIXème siècle de l’enfermement, ont n’y voit la difficulté d’être enfermé par les enfants et le réel acharnement réalisé à cet époque. Les jeunes délinquants sont alors punis de leurs actes. Le document 2 et le document 3 évoquent des idées similaires puisque est aussi évoqué dans le document 3 les mauvaises conditions de vie dans le bagne de Cayenne par des enfants, suivie parfois de leurs morts. On retrouve alors ces éléments de maltraitance, souffrance et peur éprouvée par les enfants.