Fiche de lecture "Le portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde
Par Ninoka • 17 Août 2018 • 1 633 Mots (7 Pages) • 596 Vues
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Dorian devient fou finalement, car la beauté du tableau ne lui inspire que tristesse car lui seul vieillira tandis que son portrait restera intacte, c’est pour cela finalement qu’il est jaloux du tableau. Il s’enferme dans une spirale automutilatrice finalement et destructrice pour ce qu’il y a autour de lui.
En faisant ce pacte, il pense qu’il est intouchable, que même lui possède une force supérieure à celle de dieu, car finalement, il est un simple humain oui, mais un humain qui a le pouvoir de contempler son âme.
Ce désir si puissant et si égoïste, se complète avec son envie de faire partit du « beau monde », de « briller », que chacun ne voit que lui.
Il y’a également une autre forme de narcissisme que l’on peut repérer dans ce roman, et elle se situe lorsque Basil veux voir son tableau. A ce moment-là, Dorian Blasphème.
Son âme est déjà attaquée depuis, et à force de s’enfermer dans une tour de la conscience, ne donnant plus sa confiance, le jeune homme regrette finalement ce pacte conclu.
Son orgueil et sa passion l’on aidé à commettre l’irréparable.
On se rend compte qu’au début du roman, Dorian ignore sa beauté et en prenant de plus en plus conscience de son physique, sombre dans une folie profonde qui détruit son âme pour la remplacer par un démon, une âme perverse. Son identité surgit alors, comme étant dangereuse, voire mortelle.
Analyse de l’art
Ce roman débute sur une belle description de l’atelier du peintre Basil. Un atelier rempli d’art et de positivité. Malheureusement, ce petit cocon va tout bonnement changer avec les interactions entres les personnages, notamment Lord Henry qui s’exprime à Dorian avec des idée provocatrices.
Il cite « Nous n'existons que pour l'épanouissement de notre personnalité ».
Il possède une grande responsabilité dans le processus autodestructeur de Dorian pour lui avoir diviniser le mythe de la beauté. Lord Henry offre au jeune homme ce fameux livre sur les mythes de la jeunesse, instruments de plus pour que la folie de Dorian soit encore plus dévastatrice. Il vante ce livre.
L’art est présent partout dans ce roman, que cela concerne finalement la nature ; qui est le plus naturel ? Le portrait ou la nature elle-même ? Ou l’art au niveau de l’amour, l’art finalement si matérialiste, si beau si narcissique qui prend le dessus sur l’amour, notamment la liaison entre Dorian et Sibyl. Cet amour, qui finalement n’en ai pas un mais simplement une auto-persuasion d’aimer. Car cette jeune femme ne sera que l’objet de son désir car il voit en elle la perfection sans aucuns défauts, il voit en elle L’IDEAL. Par la suite, après une mauvaise prestation de sa part, il la rejette, se rendant compte des défauts de la perfection.
Ce roman met un doigt sur l’époque du beau monde à Londres, le temps ou les personnes devaient être les plus contemplées. Elle se nourrissent de ce désir de plaire. Réussir à se faire une place. Cela traite également la superficialité du beau monde, le culte de la beauté est très présent.
Finalement se rendre compte de sa beauté permet-il de s’autoriser les pires méfaits ? De devenir hautain ? De ridiculiser ? De maudire ?
Tout ce moment rassemblera de l’hypocrisie à l’état pure. Comme quoi les personnes les plus bonnes, seront la risée de tous.
D’ailleurs à notre époque, c’est toujours d’actualité.
Conclusion
Ce roman est formé essentiellement de dialogues et de descriptions. Le décor est planté, les quartiers pauvres de Londres et ses quartier riches. La différence entre ses deux mondes complétements contradictoires, les caractéristiques de chacun sont présentes.
La folie narcissique d’un homme qui tente de se repentir.
Le but de l’auteur est de montrer cette vision négative des humains sur la beauté, l’art et le mythe de la jeunesse éternelle. Cette folie qui nous empare.
Tout ce a finalement conduit le jeune Dorian à un égocentrisme poussé ainsi qu’un sadisme prononcé.
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