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Culture générale et expression, étude de documents.

Par   •  31 Mai 2018  •  1 661 Mots (7 Pages)  •  629 Vues

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- Comparaison de documents

Ces trois documents ont pour idées communes l’enfant délinquant et plus particulièrement les punitions infligées dans les maisons de redressement en France au XIXème et XXème siècle. En effet, aujourd’hui protégé par des structures spécialisées mais aussi par des lois, les délinquants juvéniles font partis intégrantes de notre société. De plus en plus considéré comme des enfants en souffrance, dont nombreux d’auteurs ont défendu la cause, le regard de la société a évolué. Cependant la période du XIXème et XXème siècle n’a pas été des plus calmes pour les enfants. Envoyaient dans des camps de redressement ou le châtiment et l’enfermement étaient les mots d’ordres, leurs droits ont été bafoués. C’est ce que nous allons voir au travers de ces trois documents.

Au XIXème siècle les maisons de redressement sont de plus en plus nombreuses. En effet, pour les enfants indisciplinés l’enfermement et les punitions sont les méthodes utilisées pour les rendre « disciplinés ». Souvent réduit au rang animal comme nous le monte Jacques Bourquin dans la retranscription des termes « cages à poules grillagées », « Il faut soumettre l’enfant » ou encore avec le mot « Dressage » l’enfant perd toute humanité. Le poème de Jacques Prévert ainsi que l’article sur le résumé du film « Les Vauriens », font référence tous deux au même fait divers. Dans la maison de redressement de Belle-Île-en-Mer les conditions de vies, les maltraitances répétées et l’indifférence totale des gardiens sont dénoncés. Ces conditions sont dénoncées avec l’utilisation des termes « les gardiens à coups de clefs lui avaient brisé les dents Et puis ils l’avaient laissé étendu sur le ciment » dans le poème de Jacques Prévert ou encore avec les mots « la violence et la maltraitance entraînent souvent la mort des enfants dans l’indifférence totale » dans le résumé du film « Les Vauriens ». Tout ceci engendrera en 1934 l’évasion massive des 55 pupilles de Belle-Île. Fait presque oublié de nos jours, le film « Les Vauriens » sorti en 2006 rappelle l’existence des bagnes pour enfants et leurs conditions de vie. Cependant la France n’est pas le seul pays ou les enfants « des rues » sont exploités et maltraités au XIXème et XXème siècle. En effet, le film dramatique de Mira Nair intitulé « Salaam Bombay » dénonce de façon très juste les conditions de vie des enfants des rues de Bombay, ou les sujets principaux sont la drogue la prostitution et le proxénétisme. Jules Vallés auteur du XIXème siècle relate lui aussi dans son livre autobiographique intitulé « L’enfant » le fait qu’il est était battu tous les jours sous prétexte qu’il ne faut pas gâter les enfants. Les documents 1 et 3 ont tous les deux comme thème principal la maison de redressement de Belle-Île-en-Mer et leurs conditions de vie.

Cependant le but principal de ces trois documents est la dénonciation, la retranscription de fait et d’apporter un regard nouveau sur le passés des enfants des bagnes. En effet le second document issu du mensuel politique « Le monde diplomatique », montre l’évolution des modes de prise en charge et d’éducation des mineurs entre 1860 et les années 1960. A partir de 1925, les travaux journalistiques révèlent les conditions de vie des enfants dans ces camps, ayant pour but d’apporter un regard nouveau à la société. En 1934, Jacques Prévert qui est un poète très influent retranscrit au travers de son poème « chasse à l’enfant » un fait divers visant à dénoncé la dureté et l’indifférence de la société. Le document 3 qui est un résumé du film « les Vauriens » sorti en 2006, a pour but de rappeler l’histoire des maisons de redressement pour ne pas que ce fait tombe dans l’oubli même 82 ans après. Tous ces documents participent d’un travail de mémoire. Jules Vallès dans son autobiographie lui aussi rend hommage aux enfants qui comme lui ont été battu au travers de sa dédicace « A TOUS CEUX qui crèvent d’ennui au collège ou qu’on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance furent tyrannisés par leurs maitres ou rossés par leur parents je dédie ce livre ». Le travail de ces auteurs est important pour le travail des mémoires mais aussi pour ne plus commettre les mêmes erreurs.

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