Corpus: Vous montrerez l'importance de l'environnement sur l'attitude des personnages.
Par Christopher • 7 Juin 2018 • 875 Mots (4 Pages) • 1 561 Vues
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Malraux et une cabine de train pour Gide. Cependant, que se soit la barque, la chambre ou la cabine de train, il s’agit dans tous les cas d’un lieu dont on ne peut s’échapper. Ceci met donc les meurtriers devant le fait accomplit et les pousse donc à tuer.
Pour finir nous pouvons relever l’importance des 5 sens dans chacun des texte.
Tout d’abord, dans chacun des extraits, nous pouvons souligner la présence du sens auditif avec deux champs lexicaux qui s’opposent, celui du bruit et celui du silence. On peut observer chez Zola que le déclin de la lumière correspond à la montée du silence. On entend a peine au loin des «chants adoucis d’une équipe de canotiers» (l 23) alors que «les promeneurs se taisaient» (l 10). De la même manière chez Malraux, les bruit de la ville, à travers l’évocation des «klaxons» (l 9) et du «vacarme» (l 12), permettent de renforcer l’opposition entre la ville lointaine et bruyante, et la chambre silencieuse. Quant à Gide, aucun indice ne nous indique qu’il y ait des bruit et des sons, nous pouvons seulement supposer que le train est silencieux comme le montrent les citations «n’entendrait pas un cri, ne poussa pas un cri» (l 10-11 & l 33). Les sons et les silences participent donc à la construction d’un paysage et d’une atmosphère à la fois inquiétante et tendue, ce qui témoigne encore une fois, de la froideur de l’acte meurtrier.
De plus nous pouvons souligner la forte présence du toucher, avec «trempa ses mains, avançait ses grosses mains, à bras-le-corps, serra,main rude qui le serrait à la gorge» (chez Zola) «ses mains hésitantes tenaient, enfonçait, ses doigts crispés» (chez Malraux) et «près de ma main, sous ma main (X2)» (chez Gide). Ici la présence de ce lexique est du au fait que les personnages agissent dans le noir, le sens du toucher a alors une grande importance puisque les personnages agissent selon leur instinct et effectuent des geste spontanés.
En conséquence selon que nous nous trouvions par exemple dans un endroit sombre ou illuminé, ou encore le fait que nous soyons isolés ou entourés de personnes modifie totalement notre façon d’agir. Nous pouvons donc dire que l’environnement dans lequel nous nous développons influence fortement notre façon d’être, d’agir ou encore de penser.
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