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Analyse littéraire "Le Bal"

Par   •  12 Juin 2018  •  2 613 Mots (11 Pages)  •  565 Vues

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- Attitude

- Registres de langue

- Vocabulaire et ton

L’attitude des Kampf devant les domestiques est une attitude plutôt polie, assez maîtrisée d’eux même. Même si des fois, il y a de l’ironie dans leurs propos. Cette attitude de la haute société, les Kampf l’adoptent et la démontre aux domestiques. Une attitude remplie de codes à suivre, c’est cette image que la famille veut montrer. C’est Mme Kampf qui est la plus soucieuse des Kampf car elle sait que c’est leur réputation qui se joue et que les domestiques vont discuter entre eux chez les autres nobles. p.29 « ce sont eux qui font les réputations en allant d’une place à une autre et en bavardant… ». Même si elle les prend de haut parfois, elle les craint car elle sait que c’est d’eux que sa place parmi les nobles. Les époux Kampf vont jusqu’à se vouvoyer devant les domestiques. Mais quand ils ne sont plus là, ils redeviennent ‘’normaux ‘’, puisqu’ils se tutoient n’hésitent pas à insulter leurs domestiques. Ils délaissent l’image qu’ils veulent incarner. p.28 « Dis donc, renvoie le larbin, veux-tu, il me gêne… » (Mme Kampf, en parlant de Georges) Même Antoinette va jouer ce rôle, car l’attitude de ses parents ayant déteints sur elle. p.56-57 « Elle s’attachait à manger lentement, calmement, pour que le domestique, immobile derrière sa chaise pût la croire indifférente à ces criailleries ». Dans cet extrait elle ne veut pas montrer qu’elle pleure car elle veut rester digne devant les domestiques.

Mais comme ils sont en phase d’apprentissage, les Kampf ne maîtrisent pas encore tout. Pendant les préparatifs du bal, Mme Kampf va se montrer très stressée et irritée en criant, en faisant des remarques désagréables. Puis elle va devenir lucide en se demandant si elle a été ridicule. p.74 « cria-t-elle d’un ton furieux », p.75 « Mme Kampf cria de nouveau », p.75 « Qu’est-ce que vous faites ? […] vous voyez bien que cette ampoule ne marche pas… », p.85 « Je dois être ridicule ». Elle a une attitude très désagréable avec tout le monde. Mme Kampf va même se lâcher un moment, avant de se rattraper mais cela montre quand même que ce rôle qu’ils jouent, ils ne le maîtrise pas encore, p.83 « Il se fout bien… – elle se rattrapa – ça lui est bien égal ».

Mais tout va basculer lorsque les époux Kampf vont s’apercevoir que leur bal est un fiasco. Mme Kampf va se mettre dans tous ses états. Elle pleurera et criera, les Kampf se disputeront devant leurs domestiques et Isabelle. Les époux vont se lancer des vérités qui va montrer qu’ils ne sont pas liés par l’amour mais par la nécessité, d’être l’un avec l’autre. Ils sont alors totalement ridicules, et leur réputation qu’ils avaient pris soin de construire part en fumée. Les masques tombent dans le sens où les domestiques découvrent enfin les vrais visages de leurs employeurs.

Le registre de langue qu’ils adoptent est soutenu, ils vouvoient leurs domestiques et les époux Kampf se vouvoient eux aussi devant leurs domestiques. p.28 (Mme Kampf à M Kampf devant leur domestique Georges) « Est-ce que vous venez, mon cher ami ? » Tout ça dans le but de montrer cette image de la haute société qu’ils veulent incarner. Mais quand ils ne sont plus là, leur registre de langue est courant, voire familier. p.28 « Dis donc, renvoie le larbin, veux-tu, il me gêne… ». (Mme Kampf, en parlant de Georges). Quand ils sont seuls, les époux Kampf se parlent normalement.

Leur vocabulaire est riche. Ils utilisent ce vocabulaire en public car c’est un des critères de cette haute société à laquelle, ils veulent accéder. Et donc, c’est par ce souci de paraître qu’ils l’utilisent devant leurs domestiques. Mais parfois ils dérapent. (comme expliqué plus haut)

Ils ont un ton hautain, très arrogant, sûrement du fait de leur statut et du nouveau statut auquel ils veulent accéder, accentué quand ils sont en privé ou lors de moment difficiles. Ils se sentent supérieur à leurs employés. Des fois, il est ironique comme ce passage avec Miss Betty où elle lui fait la morale comme à un enfant. p.12 « Je vous ai engagée, commença sévèrement Mme Kampf, pour surveiller et instruire ma fille, n’est-ce pas ? et non pour vous coudre des robes… »

 Comportement des domestiques à l’égard des Kampf

- Attitude

- Registres de langue

- Vocabulaire et ton

Ils ont une attitude respectueuse et docile, du fait de leur statut de personne qui doit tout faire et bien le faire. Et aussi du fait qu’ils sont employés des Kampf et leur place de travail dépend d’eux. Les domestiques les respectent vu l’image très honorable que les Kampf donnent, même si ce n’est pas leur vrai fond. Ils essaient d’être les plus polis possible en adoptant une attitude digne de leurs employeurs.

Mais, plus l’histoire avance, plus la situation évolue (en mal), cette attitude respectueuse et polie se détériore, ils voient Mme Kampf désemparée et totalement perdue et qui perd ses moyens. Le maître d’hôtel se moque de Mme Kampf en ironisant sur ses propos. p.84 « Il la regardait avec une ironie mal dissimulée ». Ils découvrent, par la suite, le vrai visage des Kampf, et donc ils perdent le respect qu’ils ont pour eux allant même jusqu’à la moquerie lors de l’échec du bal. p.97 « - On commence et on finit de plus en plus tard, maintenant. La pianiste dit quelques mots qu’Antoinette n’entendit pas et qui firent rire les autres. » autre extrait, p.110 « On entendait les domestiques qui riaient aux éclats dans l’office. ».

Miss Betty va mentir à Mme Kampf, à propos des lettres. p.93-94 « Eh bien, vous avez mis les invitations à la poste ; vous n’avez rien perdu, rien égaré, vous êtes sûre ? […] Oui, Mrs Kampf. ». Mensonge qui fera basculer toute l’histoire et la vie de cette famille

Miss Betty adopte, elle, une attitude peu respectueuse envers Antoinette (expliqué plus haut)

Le registre de langue est soutenu, pareil à celui adopté par les Kampf et il est aussi un critère pour leur travail car ils sont obligés de l’adopter pour pouvoir servir des personnes de la haute société. Ils les vouvoient, ce qui est normal, mais parfois leur parlent à la 3ème personne. p.85 « Madame va dîner de suite »

On n’en apprend pas vraiment sur

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