A la rencontre de W. Shakespeare
Par Andrea • 8 Novembre 2018 • 2 700 Mots (11 Pages) • 759 Vues
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C'est du mythe de Pyrame et Thisbé que Shakespeare s'inspirera pour créer son Roméo et Juliette. Dans chacune de deux histoires, après la mort de leurs enfants, la famille qui était opposé à cet amour se réconcilient et immortalisent l'amour des deux anciens amants.
- Théophile de Viau
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Théophile de Viau est né à Clairac dans l'Agenais en 1590, en pleine guerre de religion. Il a fait ses études dans la maison paternelle et a étudié la philosophie à Samur. En 1610, il déménage à Paris. Viau est un poète français, un contemporain et rival de Malherbe qu'il admire mais refuse d'imiter. C'est un auteur baroque et libertin. Sa vie offre un exemple parfait de la confusion religieuse qui caractérise le XVIIe siècle. Théophile adopte trois attitudes face à la foi durant sa vie. Tout d'abord, c'est un huguenot (protestant).
- De 1615-1616 : il combat en Guyenne contre les troupes royales avec l'armée protestante au côté du Comte de Candale.
- Vers les années 1615, il est attiré par la pensée libertine orienté vers l'athéisme. En 1619, est chassé sur ordre du roi pour avoir composé des vers impies, Théophile se réfugie en Angleterre. Il va composer une ode au roi de son exil, il obtient grâce et rentre à paris.
- 1621 : il subit une influence du catholicisme, il rejoint l'armée du roi et lutte contre les protestants. En 1622, il se convertit et reçoit la communion.
Théophile de Viau est condamné à mort par contumace pour avoir publié une œuvre jugé scandaleuse, il prend la fuite. En 1625, il est emprisonné puis libéré mais banni. Ce poète persécuté mais apprécié meut le 25 septembre à l'âge de 36 ans. Ses poèmes de 1621 à 1624 connaissent un grand succès et pour sa tragédie Pyrame et Thisbé, c'était un grand triomphe. Il est le poète le plus lu de son époque, il a eu une renommée éclatante. Théophile de Viau est un poète épris de liberté qui désire vivre comme il l'entend et d'écrire selon sa fantaisie.
Dans ses œuvres, il évoque toutes les beautés du monder mais chante aussi les formes les plus sombres de la passion (faiblesse, déception, humiliation, chagrin d'amour).
- La préciosité
- Il faut finir mes jours, Vincent Voiture
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Il faut finir mes jours est aussi appelé sonnet d'Uranie. Ce poème est un œuvre de jeunesse de Vincent Voiture. Elle est à la mort de son auteur, la fameuse querelle des urbanistes et des jobelins. La querelle était au sujet de deux sonnets entre lesquels se partagea la cour. L'un était le sonnet d'Uranie par Voiture et L'autre, le sonnet de Job par Benserade.
Dans ce poème, Vincent nous dit son attachement pour Uranie. Depuis qu'il aime Uranie, il se sent emprisonné, il ne s'appartient plus mais il est heureux d'être aux côtés de cette resplendissante qui donne un charme irrésistible à sa prison.
- Vincent Voiture
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Fils d'un marchand de vin qui suivait la cour, Vincent Voiture est né à Amiens le 23 février 1597. Il est élevé à Paris et a fait ses études au collège de Boncour et à l'université d'Orléans. Il est le protégé de Gaston d'Orléans, le frère du roi. Grâce à ses relations, il fut introduit à l'hôtel de Rambouillet où il est apprécié pour son esprit et sa virtuosité. Voiture obtient une pension de la reine Anne d'Autriche et devient maitre d'hôtel du roi. Ce poète excelle dans les petits genres poétiques (sonnets, épitres) très appréciés dans les salons. Il se consacre au salon dont il devint très vite l'idole. Il apparait comme un grand maitre du jeu littéraire et mondain de la société précieuse. Ses sonnets soulèvent à l'hôtel de Rambouillet de véritable querelle littéraires. La mort de Vincent Voiture en 1648 coïncide avec le déclin des salons suite aux troubles de la Fronde.
- Le classicisme
- La mort et le bûcheron, Jean de La Fontaine
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Jean illustre un homme (un forgeron) pauvre accablé par le poids de son existence et confronté à la mort. Cet homme est malheureux sa famille est une charge, il est incapable de les nourrir et il croule sous le poids de son fagot. Alors, il appelle la mort au secours mais quand la mort survient cet homme veut que celle-ci l'aide à ramasser ses fagots.
La moralité de cette histoire est que les hommes préfèrent la souffrance à la mort car ils en ont peur et c'est ce que Jean de La Fontaine méprise dans la nature humaine. La mort est une guérison mais les hommes sont trop lâches pour l'accepter.
Cette fable est publiée en 1668 et il est inspiré d'un apologue d'Esope mais aussi du contexte historique : la vie des paysans sous Louis XIV, la vie que Jean de La Fontaine a pu observer dans l'exercice de sa charge de maitre des Eaux et des Forêts à Château-Thierry.
- Jean de La Fontaine
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Jean de la Fontaine, issu d'une famille bourgeoise est né le 21 juillet 1621à Château-Thierry où il passe son enfance auprès d'un père maitre des Eaux et Forêts.
A 20 ans, il entreprend des études de théologie, puis le droit et il reçoit le titre d'avocat au parlement. En 1647, il épouse Marie Héricat, une parente éloignée de Racine. Elle avait 14 ans et était dotée d'une belle dot. Leur union fut malheureuse.
En 1652, il achète une charge de maitre des Eaux et des Forêts de Château-Thierry. Il se fixe à Paris en 1658 et obtient la protection de Fouquet, ministre d'état et surintendant des finances. Fontaine devient poète de cour. En 1661, Fouquet est en disgrâce, Jean de La Fontaine est protégé tour à tour par la duchesse d'Orléans, Madame de la Sablière, madame Hervart. Sa première fable en 1668 le rend célèbre et grâce à son second recueil de fable, il est reçu à l'académie française. Jean de La Fontaine est atteint de maladie et meurt en 1625.
Jean de La Fontaine a publié de nombreux ouvrages mais ce sont ses fables qui ont immortalisé son nom. Pour écrire ses fables, il s'est
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