Une tempête dramatique, pittoresque et symbolique
Par theo_92z • 4 Mars 2021 • TD • 444 Mots (2 Pages) • 592 Vues
1 Une tempête dramatique, pittoresque et symbolique
A) Dramatique théâtral effroyable
Dans le texte étudié, Bernardin de Saint Pierre a recours à un narrateur « les câbles de son avant rompirent… »l.1-2, « d’énormes voûtes d’eau qui soulevaient tout l’avant de sa carène… »l.13, « le vaisseau que la mer cependant entrouvrait par d’horribles secousses »l.15-16, « s’avança en rugissant vers le vaisseau qu’elle menaçait… » l.29-30 ainsi submergé et en perdition. Ce récit se déroule dans un décor théâtral: le « vaisseau…»l.1, le « rivage…»l.3, et la plage comme une salle de spectacle « des spectateurs… »l.28 ainsi que l’océan comme une véritable menace pour les humains « rejetaient bien loin sur le rivage le malheureux Paul, les jambes en sang, la poitrine meurtrie, et à demi-noyé »l.13-14, Virginie «exposée à un si terrible danger »l.21, « la lame jeta bien avant les terres une partie des spectateurs…»l.34-35, « nous retirâmes des flots le malheureux Paul sans connaissance, rendant le sang par la bouche et les oreilles. »l.39-40. L’auteur utilise différents éléments narratifs pour que le Naufrage soit un élément dynamique dans l’œuvre de Paul et Virginie qui permette d’accélérer le rythme de l’action de certaines scènes avec la présence de nombreux verbes d’action accentuant ainsi les enchainements rapides et la succession d’évènements « s’avança… »l.9,« tantôt nageant, tantôt marchant… »l.9, « se relevait et retournait…»,« s’étaient jetés…»l.24,« s’approcha…»l.25,« se jeter…»l.25-26, «repoussant…»l.26,«détourna…»l.27« s’élança…»l.31, « s’avancer…»l.35 « s’agenouilla…» l.37 afin de constituer l'intrigue de ce passage capable de produire de fortes émotions « … Le registre dramatique propre au théâtre se retrouve dans le « jeu »des personnages qui semblent être des acteurs comme Paul et le narrateur en début de texte avec leurs répliques « « Mon fils, lui dis-je, voulez-vous périr ? – Que j’aille à son secours, s’écria-t-il, ou que je meure ! »l.5-6, tout comme les matelots tels des figurants qui quittent la scène l.16-l.24, mais également dans la gestuelle de l’héroïne Virginie où l’on note parfois la présence de participes présents formant des didascalies « tendant les bras… »l.19, « d’un port noble et assuré, elle nous faisait signe de la main… »l.22, « le repoussant avec dignité, détourna de lui sa vue. »l.26-27, « posa une main sur ses habits, l’autre sur son cœur, et levant en haut des yeux sereins… »l.31-32. Les actions présentent un caractère passionnel, l'idylle tourne au drame lors du naufrage du Saint-Géran, comme si par une fatalité tragique l’héroïne devait payer son bonheur exotique, fait de sensibilité et de tendresse. Dans une partie du texte, le lecteur est transporté d’une part vers une vision antagonique du décor et d’autre part fantastique de la mer par
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