Tristan et Iseult
Par Plum05 • 7 Octobre 2018 • 1 741 Mots (7 Pages) • 544 Vues
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projection avec le futur et la mort imminente d’un des deux combattants avec adjectif « seule » mis en avant
- question oratoire : Tristan fait preuve d’intelligence, il anticipe son éventuelle mort
L. 14 à 19
- réunion des deux combattants « Tous deux » : ils sont sur un pied d’égalité
- joute oratoire pour faire monter la colère chez l’un ou l’autre
- « s’enfoncèrent dans l’île » : discours narrativisé, pas de récit de bataille (création d’un suspens)
= aux yeux de l’auteur, c’est le reste qui est important
- violence de la bataille avec vocabulaire du combat rapidement décrite : violence accrue par le fait qu’on ne la voit pas (« nul ne vit » + verbe de perception « il sembla que »)
- allitération en « -r » montrerait la violence du combat
- « Alors » fonctionne comme un lien entre les deux phrases pour mettre en avant un rapport cause/conséquence
- la douleur d’un côté et la joie de l’autre : antithèse entre « deuil/riaient »
= ceux du côté de Tristan se doutent qu’il est mort, et ceux du côté du Morholt pensent qu’il est vivant (marque aussi la supériorité des Irlandais sur les autres également)
- « Enfin » : progression des actions, attente du peuple et des vainqueurs
- retour du verbe de perception « on vit » : progression dans la vérité qui arrive petit à petit
- indication spatiale « au loin » montre aussi la progression et donc la théâtralité avec le visuel
- indice avec la « voile de pourpre » qui est enfaite un faux indice, une fausse interprétation des signes
= fait écho à la fin de l’œuvre et au mythe de Thésée
- conséquence de l’indice avec « une clameur de détresse retentit » : l’extrait est plus vivant et crédible avec les deux exclamations au discours direct (théâtralité du passage)
L. 19 à 22
- dans cette phrase, le suspens à son comble car on retarde toute la chute « c’était Tristan », comme dans une nouvelle
- phrase longue avec une chute très brève
- « comme la barque grandissait » : imparfait duratif
- adverbe « soudain » mis en incise qui coupe le début de la phrase + indication spatiale « « au sommet d’une vague » mise en incise ralentie l’action (apparition d’un mimesis)
= proposition principale + subordonnée qui engendrent une succession d’informations
- triomphalisme du héros qui apparaît dans l’avant-dernière proposition : effet de surprise important, chute triomphante (genre épique)
- début de l’accueil du héros : réaction immédiate de la population avec « aussitôt »
- indications chiffrées + pluriels + verbes d’action au passé simple : registre épique
= éloge du héros
- adjectif substantivé « Le preux » qui est repris : il mérite réellement ce qualificatif alors qu’à la ligne 2, ce substantif était ironique, le but était de pousser Tristan dans les griffes du Morholt
- Tristan est accueilli en héros, il est mis sur un piédestal avec les « mères à genoux » : supériorité, non revendiquée, de Tristan (lui est debout)
L. 23 et 24
- discours direct : Tristan incarne LE héros
= il reconnaît la force de son adversaire
- il va montrer les preuves de son combat avec les verbes de perception (voir) et la fonction métalinguistique après les « : » explicatif qui viennent expliciter l’impératif « voyez »
- a pris de l’assurance avec les deux impératifs
- inversion des forces, « la Cornouailles » est en supériorité de force
- le présentatif « c’est » dans « c’est le tribut de la ... » assoit la sanction que Tristan amène
L. 25 à 29
- la narration reprend
- poursuite de son ascension : verbes d’action, « Alors » ...
- acclamation générale de la population, un côté presque divin lui est accordé
- pluriels : côté théâtral
- festivités avec « les riches courtines » : jour historique
- effet de chute apparaît encore une fois : ce héros fait preuve aussi de faiblesse
= chute amenée avec le « Mais quand » + énumération des instruments qui crée encore une fois un effet de suspens
- côté très hyperbolique avec le comparatif « si retentissants ... tonner » qui rend la chute d’autant plus abrupte
- chute au sens figuré et au sens propre : il tombe littéralement, il est « rabaissé », il est un vassal qui a besoin du Roi Marc
I. Un héros aux nombreuses qualités
A – Tristan, un personnage exemplaire
sa fidélité au roi par opposition aux barons (il se propose d’y aller, il fait les démarches et n’a pas de doute), son engagement et sa détermination avec le vocabulaire militaire
B- Un preux chevalier
sa bravoure quand il arrive sur la plage + clairvoyance, anticipation de sa mort éventuelle, la mise en condition avec les paroles outrageuses
C – La mise en lumière du personnage
caractère visuel (tableau), phrase à la l.20, construction du suspens, symbole de l’épée qu’il amène comme une preuve quand il parle à la population, vaillance permanente (malgré sa blessure, il monte jusqu’à Tintagel)
II. La construction d’un héros
A
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