Arthur CHAMINADE, Enzo DAS NEVES et Tristan LAFON
Par Matt • 8 Mars 2018 • 1 589 Mots (7 Pages) • 619 Vues
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Les polluants principalement concernés sont les dioxydes d’azote (NO2) et les micro-particules (PM 2.5 et PM 10). Ils favorisent le développement de problèmes respiratoires tels que l’asthme et les allergies diverses.
V/ La pollution de l’air dans les maisons :
La notion de pollution intérieure désigne les formes de pollution touchant les milieux clos tels que les habitations ou les lieux de travail. De nombreuses sources de polluants plus ou moins toxiques contribuent à former un environnement dangereux pour l'homme sur le long terme. La pollution de l'air intérieur est le problème le plus étudié.
Si aujourd'hui les polluants présents dans l'air extérieur, ainsi que leurs effets, commencent à être connus et quantifiés, il n'en est pas de même pour la pollution de l'air en milieux fermés, où nous passons l'essentiel de notre temps.
La pollution d’intérieur provient essentiellemen des matériaux de construction, des peintures, des colles, des meubles, de la fumée de tabac, des produits d’entretien, des odeurs de cuisine et des toilettes… mais aussi du garage. C’est pourquoi une ventilation performante est indispensable, elle est aussi importante pour lutter contre l’accumulation de CO².
VI/ Les conséquences sur notre santé :
L’air est indispensable à la vie, mais il peut avoir des effets nocifs sur l’être humain s’il est de mauvaise qualité. La pollution constitue un danger immédiat pour la santé, qui peut s’amplifier au fil des années.
Les personnes les plus sensibles, comme les enfants, les personnes âgées, les grands fumeurs, les malades du cœur ou des poumons, sont les plus concernées par la pollution atmosphérique. Pour celles-ci, la pollution peut favoriser des maladies, en aggraver certaines, et parfois même raccourcir la durée de vie. Les personnes allergiques voient leurs problèmes respiratoires s’aggraver avec la pollution jusqu’à devenir asthmatiques et d’autres qui vivent dans les villes peuvent déclarer des allergies alors qu’ils n’en avaient pas avant.
Les effets de la pollution sur la santé augmentent en fonction des concentrations des substances polluantes dans l’air et de la durée d’exposition. C’est la raison pour laquelle il est conseillé aux personnes sensibles, en cas d’épisode de pollution, de limiter leurs efforts physiques et de ne pas sortir de chez elles.
VII/Les conséquences sur l’environnement :
La pollution de l’air est un problème majeur de santé environnementale. Les polluants ont pour origine des sources d’émission de poussières, de gaz, d’aérosols (dispersion en particules très fines d’un liquide dans un gaz) et de fumées. Les substances polluantes présentes dans l’air ambiant peuvent attaquer les poumons et le système respiratoire des organismes vivants. Des retombées de polluants particulaires sous forme de poussières qui se sédimentent peuvent se déposer dans notre environnement direct et contaminer les aliments et l’eau en causant des problèmes d’ordre sanitaire. Les gaz produits par les véhicules, les fumées des usines, la combustion fossile, l'évaporation des solvants et la libération d'hydrocarbures sont les principales sources qui sont à l'origine de la pollution de l'air. La pollution de l'air a des effets variés sur la santé et l'environnement et se manifeste différemment suivant le niveau géographique.
VIII/ Que faut il faire pour la réduire ?
Gestes quotidiens à faire chez soi pour réduire la pollution de l’air extérieur :
Utilisez une peinture à faible émission de composés organiques volatils (COV) et évitez la peinture à l’huile.
Évitez d’utiliser des produits chimiques. Si vous devez en utiliser, assurez-vous d’en refermer hermétiquement le contenant.
Utilisez des appareils éco-énergétiques (classe A+ ou A).
Réduisez votre consommation de chauffage en rendant votre maison plus éco-énergétique. Renseignez-vous sur les programmes gouvernementaux qui évaluent l’efficacité énergétique résidentielle et offrent des subventions pour couvrir les coûts liés à son amélioration ou permettre de réduire les impôts.
Choisissez un mode de chauffage résidentiel moins polluant.
Veillez à l’entretien de votre chaudière, de votre système de climatisation ou de votre humidificateur.
Si vous devez utiliser un climatiseur, réglez-le à une température modérée. Lorsque vous quittez la maison, réglez-le à une température plus élevée.
Durant l’hiver, chauffez votre maison à 19 degrés cela permet aussi de réduire la facture de 20% avec un degré d’écart, et baissez le réglage de la température pendant la nuit ou lorsque vous quittez la maison. Pensez à baisser votre chauffage quand vous aérez votre domicile le matin.
Éteignez les lumières non essentielles et débranchez les appareils que vous n’utilisez pas a lieu de les laisser en veille.
Jardinez sans pesticide, des produits naturels sont tout aussi efficaces.
Utilisez des outils de jardinage manuels. Évitez les appareils à essence ou à diesel comme les tondeuses et les souffleurs à feuilles.
Compostez les feuilles, les déchets de jardin et les restants de table.
Gestes quotidiens à faire pour réduire la pollution de l’air extérieur dans vos déplacements :
Évitez d’utiliser un véhicule. Marchez, prenez votre vélo, faites du covoiturage ou utilisez les transports publics. Si vous êtes obligés de prendre un véhicule, ayez une conduite éco citoyenne souple, sans accélération brutale, joignez-vous à une coopérative automobile dans votre ville ou municipalité.
Conclusion :
Globalement la qualité de l’air en France s’améliore. Les efforts fournis par les politiques, les industriels, les constructeurs, les associations,... pour faire baisser les émissions de dioxyde de soufre et de dioxyde d’azote contribuent à l’amélioration de la qualité de l’air dans les agglomérations. Mais pour ce qui concerne l’ozone
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