Terre Zola

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- Les meurtriers

Le fait que le père Fouan connaisse le secret de Lise et Buteau hante ces derniers

« resta saisi» «cela acheva »,

Chp lex peur angoisse mêlé à la peur d’ê saisi / justice

« gendarmes allaient d'en mêler » » ainsi qu'une balle » « leur fit couper le cou » « guillotine »

« nuit de malheur » « impossible de fermer l'oeil »

Chp lex insomnie

Désigner par son nom « la mort de Françoise » et « ils ont saigné la petite »

Françoise, la femme tuée, est source principale du secret et donc du texte, mais n'est pas présente

La peur dê arrêté et condamné les angoisse. on pourrait supposer que la mort en général est source d'angoisse pour le couple, bien qu'ils n'hésitent pas eux à commettre un meurtre

Axe 3 : Un texte choquant et provocateur

ce texte est très provocateur et novateur car Zola nous propose une vision sombre de la sensualité et de la sexualité dans la mort, mais nous montre aussi la violence d'un parricide sous sa plume naturaliste

- Vision sombre sensualité et sexualité

personnage de Lise et la ' métaphore « enfonçait sa croupe nue de jument hydropique »

Lise semble animale et presque monstrueuse tout en représentant la sexualité par l'adjectif qualificatif « nue »

L'extrait présenté ici est très provocateur et cruel puisqu'il présente une vision noire , de la sensualité et de la sexualité dans la mort

Renforce prec

Verbe « dansait »

meurtre du père est donc comparé à une danse, ce qui a également une certaine connotation sensuelle voire sexuelle

« essoufflé »

Le participe passé

considère égalet meurtre comme un effort physique important

« bras », « yeux », « langue » mais également « se touchant de la hanche » > sensualité

Chp lex corps

& idée de chaleur transcrite par « gril brûlant », « ne sentaient plus le froid »

Cependant toute cette sensualité est présentée d'une manière très sombre et cruelle car elle est liée à Ia mort et se confronte à une violence très importante.

- Parricide

Ce passage est donc très violent puisque le meurtre que l'auteur nous présente dans cet extrait est en réalité un parricide.

En effet, les champs lexicaux de la violence et de la mort sont omniprésents: « tapa », «crier « , « enragement », « rudement » et « mort »», trou noir », « saigné ». Le corps du père Fouan semble cependant même avant son meurtre en très mauvais état comme le montre le participe passé « décharné ». Nous sommes donc face à une violence très crue qui perdure tout le long du texte. A la fin de l'extrait, le rythme s'accélère au travers de la ponctuation et devient plus saccadé, et notamment grâce à l'énumération « des poings, des épaules » qui rend le meurtre du père encore plus brutal ; d'autant plus que celui-ci est assassiné par sa fille avec une telle violence qu'elle en perd son statut d'humain avec l'expression « enfonçait sa croupe nue de jument hydropique ». C'est seulement dans les dernières lignes que la brutalité qui régnait dans l'extrait semble atténué

- Une scène réaliste

Zola nous présente la scène sous un oeil novateur, naturaliste. Effectivement, le champ lexical du corps humain « dents », « hanche », « bouche », « gorge » est très présent tout au long du passage, ainsi que celui de la vie et la mort « existence », « aucun frémissement de vie ». Ces deux éléments et ce champ lexical s'ancrent dans les principes du naturalisme car ils concernent la science. De plus, on retrouve dans ce mouvement la notion d'influence du milieu et de la famille sur le comportement, notion bien développée dans ce texte puisque la classe sociale paysanne, le contexte de la famille et le secret ont poussé Buteau et Lise à un acte barbare. Dans le texte, on remarque aussi une grande présence de description et de discours indirect libre « Ah ! ce père qu'il pesait donc lourd « , propre au naturalisme Ainsi, Zola nous ancre dans les principes de son nouveau mouvement.

En conclusion, cet extrait de la Terre nous présente une scène réaliste par Ie décor et les personnages quotidiens, mais nous montre aussi une famille avec des liens très spéciaux dont certains membres se trouvent être très violents. Cette violence les pousse à commettre un meurtre sans scrupules du fait que le secret d'un précédent meurtre a été dévoilé : le couple Buteau et Lise veulent tuer celui qui connait le secret, à savoir !e propre père de Lise. Ce texte devient alois ( choquant par la violence au moment du parricide et par une certaine sexualité présente dans le texte à ce moment-là. Ainsi, Zola nous démontre ici à l'aide du naturalisme le comportement des personnes face à une situation particulière et dans un milieu donné, à savoir le milieu d'une classe paysanne.