Sujet d'invention mouvement réaliste
Par Andrea • 13 Janvier 2018 • 748 Mots (3 Pages) • 621 Vues
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Son accident l'avait détruit, à présent elle ne voyait plus en lui qu'un ivrogne
sans-cœur.
Il fallait que Coupeau se remette à travailler, c'était la seule solution qui pouvait sauver le ménage. Gervaise était incapable de faire vivre qui que ce soit d'autre qu'elle-même.
Elle réfléchissait, si elle voulait qu'il travaille à nouveau, il était nécessaire qu'il arrête de boire, l'alcool le rendait paresseux et agressif.
Alors, elle prit son courage à deux mains et lui dit d'un ton grave :
« Coupeau, maintenant c'est finit, je ne peux plus vivre comme ça. Je sue sang et eau pour trouver un peu de pécune et toi tu dépenses tout à l'Assomoir. »
Coupeau, étonné de la hardiesse de Gervaise, lui répliqua :
« Et bien, qu'est-ce qu'il y a de mal à ça ? J'ai le droit de boire parbleu !
-Non ! Bientôt ni toi, ni moi ne pourrons manger à notre faim ! Il faut que tu arrête de boire Coupeau ! Tu ne vois pas que l'alcool te ronge ? Si tu reste sobre, tu trouvera la force de travailler et nous pourrons vivre comme avant !
-De toute façon je ne pourrai jamais plus travailler, maugréa Coupeau en montrant sa jambe. Et ce n'est pas toi qui va m'empêcher d'aller trinquer avec mes amis bon sang ! »
Gervaise, accablée par sa sottise, s'exclama :
« Tu finiras comme ton père Coupeau ! »
Alors, il fut prit d'une rage incontrôlable et vociféra :
« Je ne serait jamais comme mon père ! Maintenant, tu dégages Gervaise ! »
Il l'agrippa, ouvrit la porte d'un coup de pied et la jeta dans la rue. Gervaise heurta violemment les pavés. Des larmes se mirent à couler lentement le long de ses joues.
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