Sa majesté des mouches
Par Matt • 17 Novembre 2018 • 2 555 Mots (11 Pages) • 502 Vues
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Après que le mystère de la bête soit résolu par Simon il dévala la montagne pour en informer les autres enfants qui s’amusent sur la plage, c’est sous l’influence de leur leader que les enfants se jettent sur Simon le prenant pour la bête et le tua. Simon incarne une forme christique et c’est en se sacrifia aux autres qu’il va faire comprendre aux autres le message : le mal existe en chacun de nous, que ce sois Ralph ou Porcinet l’innocence n’existe plus, tous le monde est coupable de ce crime.
Le charisme de Jack est si fort que les enfants sont aveuglés par lui qu’ils sont initiés à la violence et devient adepte de celle-ci. De plus Jack utilise la peur : si les enfants sont contre lui ou son idéologie alors ils seront punis par des châtiments corporels et sont envoyés avec les autres bannis.
Ralph aura aussi utilisé quelques instruments du pouvoir, on sait que le pouvoir est inévitable et que celle-ci s’appuie sur des symboles ici c’est la conque, si la difficulté d’agir apparaît alors un meeting sera organisé et les enfants pourront discuter et par la même occasion s’amuser tous ensemble et sa s’arrête là. Si le pouvoir s’affaiblit alors l’autorité sera plus simple « vous m’avez élu comme chef. Vous n’avez qu’à obéir. » c’est a ce moment que Jack utilisera le pouvoir de la peur « Nous sommes forts, nous chassons. S’il ya une bête, on la traquera. ».
C’est a la fin du film que les enfants on perdu toutes formes de civilités lorsque que ceux-ci font une chasse a l’homme comme a la chasse, ici, Ralph est représenté a 4 pattes en train de ramper et essayant de semer ses poursuivants. C’est alors qu’un marin apparaît de nulle part et stop cette situation dramatique nous avons à faire ici a un deux ex machina. La réalité reprend le dessus, dans cette société constituée uniquement d’enfants bien éduqués, les marins voient le reflet de la violence, de la haine et de la peur.
Tous ces sentiments se retrouvent dans les régimes autoritaires des sociétés modernes. La nature conflictuelle de l’Homme qui est au cœur d’écrits philosophiques que sur le rôle de l’éducation dans le maintien de sociétés pacifiés ou encore sur les mécanismes de peur qui ont marqués le XXème siècle. De plus le titre est d’autant plus indicateur, les mouches sont représentées par les enfants, au début du film nous voyons Ralph et Porcinet dans la forêt et nous entendons les mouches volées, quand à « sa majesté » il s’agit de la tête de la truie qui est planté sur un pic, les mouches qui tournent autour de sa tête sont ici représentés comme les enfants qui ont tués la truie, nous pouvons aussi dire que « sa majesté » est l’incarnation de la bête et de donc Satan.
Les illustrations de cette dimension argumentative
Nous pouvons voir au début du film des photos d’une grande école, sans doute réputé, avec des enfants qui étudie, une chorale ainsi que des adultes au bord d’une piscine paisiblement installé.
C’est a ce moment la que les images changent pour des missiles, des fusées ou encore des avions de guerre avec pour fond sonore les tambours et les missiles qui s’écrasent sur le sol. La violence est toute de suite mise en avant et plus encore lorsque sur l’une des photos, l’un des enfants porte a la main une photo d’un avion de guerre.
Lorsque Ralph découvre la conque il obtient le pouvoir de l’ile et c’est grâce a un vote qu’il deviendra le chef, c’est la mise en place d’une démocratie chacun a un rôle définit et doit s’occuper de son travail, ils imitent la société dans laquelle ils ont vécus. Les chasseurs ont déjà commencé à se déshumaniser lorsqu’ils ont chassé le cochon et qu’il se jette dessus de façon peu « civilisé » pour le manger de plus leur hymne : « Tuez le porc. Tranchez-lui la gorge. Assommez-le. » Montrent encore une fois que le procédé de déshumanisation est en marche. La déshumanisation est d’autant plus clair lorsque Percival Wemys Madison ne se souvient plus de sont téléphones, pour lui cela signifie beaucoup et en autre la fin de sa personnalité.
Seul Ralph et Porcinet qui représente le savoir et la connaissance reste « civilisé » d’ailleurs Porcinet racontera l’histoire de sa ville : Camberly, grâce a sa le réalisateur montre que la déshumanisation n’est pas présente chez tout les enfants.
Lorsque Jack décide de partir, certains le rejoignent c’est lorsqu’ils seront plus nombre qu’ils se peigneront le visage comme des « sauvages » et commence les offrandes a la « bête » avec les têtes de cochon. Mais ils leur restent une partie de civilités car il reprenne le chant qu’ils avaient entamé au début du film : le chant de la chorale.
Plus tard, ils attaqueront le campement de Ralph resté sur la plage afin de leur voler leur feu, le corps quasiment ou totalement nu recouvert de peinture et poussant des cris de guerre comment des vrais « sauvages ». Ce sera sous l’influence du leader et sous leur hymne de guerre qu’ils tueront Simon. Porcinet et Ralph resteront civilisés, Porcinet invoquera le droit de parler avec la conque mais celle-ci n’as plus de valeur sur l’île, pour avoir essayé de raisonner les enfants il se fera piéger, tuer écraser par un rocher comme un animal. A la fin du film nous voyons l’un des enfants se dirigés vers l’officier, l’enfant parle mais nous n’entendons rien de ce qu’il lui dit la parole entre l’enfant devenu « sauvage » et l’officier « civilisé » est impossible maintenant.
Un jugement motivé sur le film
Nous pensons que le film traite intelligemment de la problématique « Sauvages » et « civilisés ».
Peter Brook a trouvé un moyen de nous faire ressentir le chemin parcouru par ses personnages. Dans un premier temps, il détaille le quotidien de ses personnages, de la façon dont ils essayent de mettre en place une organisation sociale, comme celle qu’ils ont connu. La démocratie installée au début cède rapidement la place à l’exclusion, la barbarie, la violence. Ironiquement, ce sont des enfants de ce que l’on imagine être la haute société qui vont se transformer en bêtes féroces tandis que les autres enfants vont, au début en tout cas, garder leur sang-froid, respecter un principe démocratique et donc rester civilisés. Peter Brook détruit les mythes de l’innocence enfantine et les vertus supposées de la civilisation. Il y a une mise à nue juste et cruelle de la nature humaine.
De plus, Peter Brook a particulièrement soigné
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