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Ronsard - Douce beauté, meurtrière de ma vie

Par   •  21 Août 2018  •  1 150 Mots (5 Pages)  •  594 Vues

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Il faut profiter de la vie et aimer

Il faut tromper doucement le trépas ;

Il faut éviter la mort en vivant

Car aussi bien sous la terre là-bas

Sans rien sentir, le corps n'est plus que cendre.

Ronsard, Les Amours

Problématique :

Comment Ronsard reprend il les modèles traditionnelles de la Belle indifférente et du Carpe Diem

Phrase d’annonce du plan :

Dans un premier temps nous traiterons de l’importance de l’imitation, puis de l’invitation au plaisir et pour finir des figures et de la rhétorique amoureuse

- L’importance de l’imitation

- L’influence de l’antiquité

- Influence des poètes Catulle (87 à 54 av. J-C) et de Pétrarque présente dans le poème

- Imitation du sonnet italien : métaphores convenue de l’indifférence amoureuse qu’on retrouve dans la poésie ancienne

- On retrouve aussi le thème épicurien du Carpe Diem, présent aussi chez Horace (mais ce n’est pas le plaisir a tout prix, il s’agit pour Epicure de suivre la nature, c’est une philosophie sérieuse)

- Toutes ces références parcourent le poème

- L’inspiration italienne

- Le sonnet est de forme italienne

- Les vers 9 et 10 sont réunis par une rime plate = pivot réunissant les 2 parties : point de retournement du sonnet

- L’idée de l’effet final fait aussi partie de la tradition du sonnet

- Construction : ABBA ABBA CC DEED

- Une invitation au plaisir

- Apparente soumission du « je » à une maitresse indifférente

- « Me » subit l’action : « tu me fais vif languir et dessécher » ; « meurtrière de ma vie »

- Les occurrences de la première personne renvoi au fait qu’il subit l’action

- Dans le 2ième quatrain il montre son incapacité, impuissance à changer l’action : victime subissant l’indifférence cruelle de Cassandre

- Métonymie : il se désigne par « ma vie »

- Métonymie : figure par laquelle on remplace un mot par un autre mot lié au premier par un rapport de proximité

- Pathétique de l’action renforcé par « languir et dessécher », cela donne aussi une idée d’un dépérissement progressif

- Retournement : il l’invite au plaisir au nom d’une certaine sagesse

- Série d’injonction, apostrophe, lutter contre la fuite et les méfaits du temps

- Figures et rhétorique amoureuse

- Les figures

- Des métonymies :

- « ma vie » ; « le jeune sang » : lui

- « douce beauté » : Cassandre

- Parallélisme entre les vers 3 et 8

- Antithèse entre la vie et la mort

- Hyperboles (« en lieu d’un cœur tu portes un rocher »)

- Les images

- Elles soulignent la cruauté de Cassandre

- Métaphore filée du rocher et de la froide minéralité

Conclusion :

Ainsi nous avons vu que Ronsard s’inscrit à la fois dans la tradition des anciens (nombreuses références à l’antiquité) (cf : Humanisme) mais également la tradition du sonnet pétrarquiste : tout un travail formel qui nous fait penser à la poésie de Pétrarque. Ronsard use de thèmes traditionnels, l’originalité est dans le travail de l’écriture mais pas dans le thème. Beaucoup de figures de style : côté artificiel. Il ne veut pas être personnel sur le plan des sentiments. Ce qui est plus personnel c’est la représentation concrète de la mort (souvent chez Ronsard).

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