Regrets sur ma vieille robe de chambre, Diderot

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II.a. Les libertés d’une vie simple regrettée

- Diderot manifeste sa volonté d’adresser son message à un destinataire

- Apostrophe + anaphore "mes amis" l.22

- Prise du lecteur comme témoin

- Répétition de « pleure, soupire »

- Insistance sur les regrets

- Oppositions entre les anciens bonheurs et l’affliction actuelle

- Parallélisme de construction "j'étais […] maître" // "je suis […] esclave"

- Confrontation maître/esclave

- Antithèse L.1 à 3 : « moulait tous les plis de mon corps » et « raide, empesée, me mannequine »

- On met l'accent sur les champs lexicaux qui opposent luxe et simplicité. On note la répétition de "maudit soit" = bien ton déploration, D feint d'être affecté au point d'appeler la malédiction sur sa nouvelle robe de chambre

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II.b. Un quotidien bouleversé par le luxe

- Personnification de la situation embarrassante

- l.23 « l’opulence a sa gêne »

- Suggère une sensation de contrainte de la vie dans le luxe

- Métaphore triviale (choquante)

- Un vieillard un peu sénile et quelque peu lubrique (= qui manifeste un penchant effréné pour la luxure) puisqu'il prend la jeune femme à son service et renvoie la vieille bonne.

- Illustre l’immoralité ainsi que le comportement insensé du narrateur lors de son choix du luxe

- « j'ai l'air d'un riche fainéant, on ne sait qui je suis »

- "on" inclut le narrateur

- "suis" perte d'identité

- "a l'air" affirmatif, plus qu'une apparence

- Met en évidence les problèmes d’images provoqués par la robe de valeur. Maintenant, Diderot craint le jugement des autres.

- Changements de temps dans la description de la vie du narrateur

- Imparfait (regret nostalgie) // présent (bouleversement)

- Mise en avant des changements dans la vie de Diderot

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Conclusion :

Diderot, illustre ici un le bouleversement de sa vie lors la perte de l’objet sans valeur révéré et l’acquisition de l’objet de valeur détesté. Diderot défend une thèse qui va, d’une certaine manière, à l’encontre de la nature humaine ; il faut rejeter le luxe et rester dans la pauvreté pour se maintenir libre. Pour l’auteur, le vêtement affiche la vision et la personnalité de celui qui le porte. Les robes de chambre ont donc une symbolique beaucoup plus étendue, sur la richesse et la pauvreté.

Ouvertures possibles :

- Au Bonheur des Dames (une femme riche, sous l’ivresse des produits d’un magasin, commence à voler dans le magasin, sans même en avoir besoin, son comportement a donc a été altéré par les objets)

- La Parure, une nouvelle de Zola de 1884 (Mathilde Loisel, femme de classe moyenne, emprunte une parure luxueuse à une de ses amies pour une soirée. Mais Mathilde perd la parure et se voit contrainte de mener 10 ans de travail intense pour rembourser la parure qu’elle a dû racheter pour la rendre. Sa quête du luxe a donc entraîné un bouleversement dans sa vie. Ces années de travail, qui l’ont considérablement vieillies peuvent être mises en relation avec notre texte pour s’intéresser aux impacts du luxe sur la vie des hommes)