Objet d'étude : le Roman
Par Junecooper • 16 Mai 2018 • 907 Mots (4 Pages) • 519 Vues
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-désigne l'enterrement est une excuse « il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille. » →enlève tout aspect tragique et pathétique de la mort et de l'enterrement
-peut paraître comme personnage inhumain, sans cœur envers sa mère : « cela prenait mon dimanche », « sans compter les 2 heures de route » + « après l'enterrement ce sera une affaire classée »→ sans cœur, sans affect
-logique déconcertante du narrateur-personnage : dernier paragraphe, idée de détachement, « un peu pour cela que », lien de causalité non logique avec la phrase précédente
L'auteur a donc choisi de livrer un personnage antihéros, en raison de son manque de consistance, de son détachement envers les sentiments. De plus, aucune qualité citée, qu'elle soit extraordinaire ou non. Avec ce peu de consistance accordée au personnage, le lecteur n'arrive pas à s'identifier à Meursault et à avoir de l'empathie pour lui.
B/Un nouveau regard sur le personnage et l'espace romanesque
-Camus propose de nouveaux codes romanesques
-lecteur comble le vide du personnage et a quand même un peu d’empathie pour lui qui n'est pas complètement vide
-dimension absurde personnage intrigue lecteur, il veut savoir la suite : phrases/réponses courtes de Meursault « Oui Monsieur le directeur », les fausses explications sont comme des énigmes à résoudre
-actions mises bout à bout donnent envie au lecteur de poursuivre lecture
-occurrences du terme « Maman »→ certaine marque d'affection + « Pour le moment c'est comme si Maman n'était pas morte »→ place du doute et de l'affection, on entre petit à petit dans la dimension du pathétique + « J'ai voulu voir Maman tout de suite. »
-vocabulaire de la culpabilité « Ce n'est pas ma faute », « J'ai pensé alors que je n'aurais pas du lui dire ça », « J'ai cru qu'il me reprochait quelque chose »→ personnage en marge, qui se sent fautif et qui ne rentre pas dans les codes de la société : c'est un Étranger
Donc : C'est un incipit original qui ne répond pas de manière traditionnelle aux fonctions de l'incipit (informer et inciter à la lecture. Camus propose à la fois un nouveau type d'écriture avec une nouvelle focalisation et un nouveau type de personnage romanesque qui semble en marge de la société et qui illustre le titre de cet ouvrage L'étranger.
Ouvertures :
-ce personnage étranger et étrange se retrouve tout au long de l'ouvrage, insensible mais pas complètement : fin chapitre 2 « J'ai pensé que c'était toujours un dimanche de tiré, que maman était bien enterrée...il n'y avait rien de changé » mais courts passages où il est sensible, fin chapitre 4, son voisin pleure et « Je ne sais pourquoi, j'ai pensé à Maman »
-personnage romanesque qui accorde plus de précision sur les sensations avec le soleil, l'eau, le bien-être que sur les sentiments tout au long du livre
-personnage ambigu, ni trop sensible, ni trop inhumain
-incipit roman 19ème siècle pour comparer
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