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Médée, acte 1, scène 4, Corneille

Par   •  2 Octobre 2018  •  859 Mots (4 Pages)  •  3 951 Vues

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II.a. Une évolution vers la rage

- "notre" ≠ "ton"

- Prend de la hauteur pour insister sur la culpabilité de Jason

- Rancune

- Sonorités

- "r", "c"

- Dureté des sentiments de Médée

- Énervement vers la fin à son paroxysme

- Champ lexical de la rage : « rage » v.11, « haine » v.15 et « colère » v.22

- Vocabulaire violent en un vers 17 : "sanglant", "meurtre", "carnage"

- Médée est submergée par cette rage et souffre du désir de la vengeance

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II.b. Une femme consciemment criminelle

- Monstre moral

- "ayant vu ce que j'ose"

- Elle a conscience de sa monstruosité mais elle n'en a pas honte

- Minimisation des crimes

- "si légers", "moindre effet" et "faible"

- Même introduction par « il bien me quitter après tant de » et « bienfaits » fait rimer avec « forfaits »

- Aucune culpabilité

- Cette minimisation s’oppose à la gravité des crimes, familiaux pour la grande majorité

- Champ lexical de la famille : « père » v. 7 et v.21, « frère » v.8, « mariage » v.18 et « enfant » v.21

- On retrouve notamment ce champ lexical lorsqu’elle évoque son plan d’infanticide « Déchirer par morceaux l’enfant aux yeux du père »

- Crime les + inhumains, en particulier l’infanticide

- Monstrueuse par la violence de ses crimes et crimes annoncés

- Passage au futur dans « je le ferai par haine » en faisant référence aux crimes commis énoncés précédemment à la voie passive.

- Tel une malédiction, le crime est proclamé par Médée. L’aveu du projet signifie, dans la tragédie classique, que le crime a presque déjà été accompli

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Conclusion :

Le personnage de Médée souffre de la douleur tragique de l’amour bafoué. Le spectateur est pris de pitié pour cette femme stupéfaite puis désespérée en entendant son monologue. Cependant, dans un deuxième temps, Médée révèle sa démesure : le spectateur est effrayé par la criminalité insensible de Médée, qui est capable des pires méfaits, tant pour l’amour que par la haine. Médée est ainsi perçue comme un monstre inspirant une réelle crainte car elle commet des crimes contre sa famille sans aucune culpabilité. Enfin, le monologue se termine lorsque, débordante de haine, Médée annonce le terrible crime de l’infanticide, sans doute, le crime le plus inhumain.

Ouvertures possibles :

- Figure du monstrueux :

- Fait ressortir l’humanité :

- Évolution du personnage :

- Personnage tragique :

- Évolution de la figure du monstre dans ce monologue :

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