Montaigne, L'art de voyager
Par Ramy • 15 Novembre 2018 • 2 171 Mots (9 Pages) • 629 Vues
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se plie à tout, un gout qui accepte tout» ➝ Montaigne ➝ preuve d’humour ➝ trop grande adaptation à la nourriture qui nuit parfois à sa santé (l.17 à 20) ⇒Ne se prend pas au sérieux/se moque de lui-même ⇒Autodérision
Aucune coutume n’est supérieure aux autres : « chaque usage a sa raison d’être».
Transition : Son expérience du voyage va l’amener à critiquer le comportement de ses compatriotes
II⎦ 1- Le blâme des compatriotes
3e paragraphe ➝ registre polémique avec termes péjoratifs : « J’ai honte », « enivrés » »sotte »( l.23), « abominent »(l.26) ⇒Ces termes ➝ l’attitude des français à l’étranger.
Montaigne ➝ blâme ses compatriotes ➝ incapables de s’ouvrir à l’altérité culturelle ➝ dénonce attitude absurde par la négation restrictive : « la plupart ne partent en voyage que pour faire le retour » (l.31).
⇒ Montaigne va élargir son jugement à la critique des courtisans incapables de s’adapter aux autres groupes sociaux.
2- La satire de la cour.
Les gens de cour ➝ recherchent leurs semblables ➝ « ils ne s’attachent qu’aux hommes de leur sorte » (l. 35, 36) ➝ mépris des autres : « dédain ou pitié »
⇒ Transition : nous pouvons dégager les valeurs qui traversent le texte et qui constituent la philosophie du voyage selon Montaigne.
III⎦ 1- Une leçon de philosophie très complète
Pour Montaigne le voyage ➝ plaisir ➝ voyageur hédoniste : « pour mon plaisir » accentués par les superlatifs « rien.. ; » « aussi… que… »(l.1) ➝ matériel et spirituel ➝différentes nourritures et usages.
Éloge de la simplicité : (lignes 4,5) : « superfluité », « superflu ».
-Le voyage ➝ quête de vérité ➝ forger son jugement personnel : lignes 9 à 11 où il explique qu’il forge son propre jugement :« souvent j’ai appris »
le voyage permet d’être l’honnête homme de l’idéal humaniste que Montaigne nomme « homme mêlé » (l.42) ⇒ un homme capable de s’ouvrir à la diversité des hommes et du monde pour avoir un jugement plus sûr et plus objectif en se transformant soi-même.
2- La rencontre de l’Autre
- Le voyage permet ➝ rencontrer l’Autre ➝Montaigne fuit le même que lui « Les Gascons » (l.45) pour faire l’exp de l’altérité « Les Grecs », « Les Persans » (l.47) mis en valeur par l’expression emphatique « C’est ceux-là »
- Il adopte ➝ curiosité et ouverture « j’aborde » « j’observe », « je me prête et je m’emploie ».
- Mise en avant ➝ relativisme contre l’ethnocentrisme ➝ « guère rencontré de manières qui ne vaillent pas les nôtres » litote ➝ toutes les manières se valent voire que les autres manières peuvent parfois dépasser les nôtres en valeur
CONCLUSION :
Ce texte ➝ autobiographie ➝ à travers l’expérience perso du voyage, et la satire par l’observation du comportement de ses contemporains en voyage. ➝le plus important ➝ leçon qu’il donne ➝ le voyage ➝ apprend à relativiser et à nous renouveler tout en éprouvant du plaisir. ➝suppose une capacité de se mêler aux autres hommes sans demeurer esclaves des préjugés. ⇒C’est ce même combat pour l’ouverture d’esprit et la tolérance qu’il mène lorsqu’il défend les « cannibales » en remettant en question les valeurs des pays colonisateurs.
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