Ma bohème, Arthur Rimbaud, 1870

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- adjectif mélioratif qui traduisent l'enthousiasme : « splendides » v.4, « fantastiques » v.12

- onomatopé enfantin : « Oh ! Là là ! » v.4

- expression inabituelle en poésie « frou-frou » v.8, surtout à cette époque

- métaphore qui rattache Rimbaud à l'enfance : « Petit-Poucet » v.6 → donne un air de comte aux fugues de Rimbaud

C. La communion avec la nature

- personnification de la nature : déterminant possessif avec « mes étoiles » v.8, « mon auberge » v.7,comme si la nature lui appartenait

- nature accueillante « mon auberge était à la grande ours » v.7, « ces bons soirs de septembre » v.10

2. Un adolescent épris de liberté et de poésie

A. Une vie de bohème

- bohèmiens : voyageur, libre → sans attaches, pauvre. Champ lexical du dénuement : « poches crevées » v.1, « unique culotte » v.5, « des gouttes de rosée à mon front » v.10, « mes souliers bléssés » v.14, « assis au bord des routes » v. 9

- liberté : marche sans objectifs, sans limites. Lieux vagues : « au bord des routes » v.9, « au milieu des ombres » v.12, « sous le ciel » v.3

- « J'allais » x2 : imparfait → habitudes → fugues répétées

B. La liberté et le voyage en poésie

- chez Rimbaud l'activité poétique est indisociable du vagabondage

- la création épouse le rythme de la marche : « j'égrenais danas ma course » v.6

- champ lexical de la poésie : « rimant » v.12, « des rimes » v.7, « muse » v.3, « pied » v.14 → comparaison pied physique (marche) et la syllabe en poésie

- « mes souliers blessés » v.14 : figure de style → métonymie : mes souliers (→mes pieds) blessés

- introduit des mots « interdit » dans la poésie à cette époque : « poches crevées » v.1 , « culotte » v.5

Conclusion :

A travers le récit poétique de ses fugues, Rimbaud dessine la figure d'un adolescent encore pétri des rêves de l'enfance et capable d'émerveillement devant la nature. Il se définit aussi comme un jeune poète épris de liberté, qui transgresse les règles poétiques et entend vivre comme un bohémien.