Louis Sébastien Mercier

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sa domination en relevant le lexique de la domination, avec « subjuguer » (ligne 22) et « repousser » (ligne 3) « il veut que » (ligne 7) et « exige » (ligne 19). Ces adjectifs sont très dépréciatifs de l’homme. Le texte suggère par conséquent une rivalité entre homme et femme. En effet en se basant sur des arguments par analogie, Mercier compare les statuts de la femme et de l’homme. En effet les expressions « jalousies honteuses »(ligne 3) et « redoute toujours dans la femme une supériorité quelconque traduisent ce sentiments de concurrence et rivalité éprouvé par l’homme et explicité à la ligne 17 avec le verbe « rivaliser ». Ainsi tous ceci montrent a quel point l’homme souhaite avoir le contrôle de la société et le monopole de l’attention « des que les femmes publient leurs ouvrages elles ont d’abord contre elles la plus grande partie de leur sexe et bientôt presque tous les hommes ». Cette expression montre que les préjugées sont tellement ancrés dans la société qu’il y en a même entre les femmes. Le dernier paragraphe décrit la stratégie de l’homme dans la société afin de dominer la femme et souligne son hypocrisie.

En conclusion, l’auteur qui lui même est un homme dénonce le comportement de ces derniers envers les femmes et la place qui leur est attribue dans la société. Celle ci sont considéré inférieure aux hommes. Cet argument direct et persuasif incite le lecteur a réfléchir au sort de la femme et au comportement de l’homme à son égard. Il emploie une stratégie qui consiste a inverse les préjuges. Il est possible d’établir une analogie entre ce texte et le « discours sur le Bonheur » de Madame du Châtelet qui par le biais de son discours féministe invite également a réfléchir sur les condition et l’éducation des femmes dans la société du XVIII e siècle.