Les tragiques, d'Aubigné.
Par Ninoka • 30 Mai 2018 • 763 Mots (4 Pages) • 520 Vues
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Portrait charge contre la reine de France, « Le champ maternel » : la France est la mère des guerres, et celle qui devrait incarner la loyauté et la justice, la reine qui devrait être une mère, mais en faite elle est un monstre qui apporte la destruction, le chaos.
- Mère dévoratrice, la mère destructrice : car elle a deux enfants : personne ne s’entend, la famille et les frères s’entretuent, il n’y a pas d’amour, l’amour est perdu dans le chaos et la cause de tout ça, c’est Catherine de Médicis. Selon d’Aubigné, « poudreux » : s’est converti en poudre, poudre du canon, poudre du fard, et la poudre des cendres.
D’Aubigné écrit ici une poésie partisane/ pamphlétaire.
« N’eût ruiné le noble et le peuple et l’Eglise ! » le premier ordre c’est l’église, le clergé, la noblesse et le tiers-état. Ruiné : corrompu. Effet de gradation, il serait moins grave de corrompre la noblesse que le peuple ou que l’Eglise, elle-même. => monde renversé.
Combat entre la poésie et la prose. Poésie c’est le poète, et la prose c’est Jézabel : phrases longues, …
Epopée : chant à la gloire d’un héro et qui cimente l’union nationale. Ici c’est une épopée dont Dieu est le héro.
Les tragiques, ça ressemble à une épopée, mais il n’y a pas de héro, et le héro n’est pas le poète.
Si les tragiques étaient une épopée, il y aurait un héro qui incarnerait le bien et qui se bâterait contre le mal pour cimenter l’unité nationale. Or ici il n’y a pas d’unité nationale. C’est donc une épopée avec dieu comme héro, c’est dans le livre Jugement que l’épopée prend tout son sens, lors du jugement dernier. Les méchants seraient les catholiques, et les gentils seraient les calvinistes.
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