Les infortunes de l amour Mme bovary

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qui les rassemble alors qu’il ne souhaite qu’en être débarrassé.

…qui révèle un personnage médiocre, sans envergure

Néanmoins, la partie narrative de l’extrait (contenant beaucoup de discours rapporté permettent de suivre les pensées du personnage au discours indirect ou indirect libre révèle le portrait en creux d’un personnage médiocre, sans envergure.

Rodolphe n’a pas le courage de dire à Emma la vérité : il cherche des prétextes pour expliquer à Emma la nécessité de rompre leur relation et pour éviter qu’elle ne s’accroche à lui malgré la rupture (cf. lignes 10.28.39)

Le personnage de Rodolphe se révèle par ses pensées en totale opposition avec le contenu de sa lettre (si la lettre est bienveillante et valorisante, le portrait moral du personnage se révèle peu valorisant) : il éprouve en réalité du mépris pour Emma (l.12 (…) « des femmes pareilles » (=comme cela = exaltées, capables de comportements trop passionnés)

Les interjections qui apparaissent en dehors de la lettre (l.10 « Ah non ! » ; l.28 « Ah ! n’importe ! » ; l.39 « Ah ! encore ceci ») indiquent l’exaspération de Rodolphe qui ne supporte plus Emma. Il est arrivé au terme de sa relation avec Emma (l.28-29 « Il faut en finir » [=obligation + caractère impersonnel (sans sentiments, sans humanité) de la rupture]

Rodolphe est méprisant et hautain par rapport à Emma (« Est-ce qu’on peut faire entendre raison (=infantilisation d’Emma : marque de mépris de la part de Rodolphe) à des femmes pareilles [=méprisant et péjoratif dressant un portrait à charge (dévalorisant) d’Emma] ? »)

La raison domine en dehors de la lettre : Rodolphe apparait alors comme un personnage hypocrite. Les dessous de l’écriture de la lettre nous révèlent la psychologie d’un personnage sans grandeur d’âme.