Les contes de Perrault
Par Ramy • 11 Novembre 2018 • 761 Mots (4 Pages) • 618 Vues
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=> Les nostalgiques des féeries d’antan se distraient avec des jeux littéraires festifs et rituels => renaissance du conte,
pour Vladimir Propp (1895-1970), formaliste russe, tout conte peut être ramené à une séquence unique, composée d'une série de fonctions dont les principales sont :
- méfait initial
- départ du héros
- acquisition d'un auxiliaire magique
- combat victorieux et retour triomphal
Personnages archétypaux
L'expression contes de fées est plus spécialement réservée aux récits qui comportent l'intervention d'êtres surnaturels du sexe féminin, doués de pouvoirs merveilleux, bons ou mauvais.
Sur une centaine de psg qui apparaissent ds les contes, ≈ 80 ne sont pas nommés, mais sont caractérisés par leur fonction ou leur titre, ou encore un simple lien de parenté : le roi, la reine, le prince et la princesse, le maître d’hôtel, la fée, la marraine, l’ogre, la sœur…
Qq prénoms rustiques cependant : Fanchon
Les fées tiendraient leur nom des Parques, divinités de second ordre des religions antiques, qui étaient censées filer l'écheveau de notre vie (Tria fata, de fatum, « le destin », « ce qui a été dit », Cf. fari « parler »). C’est Atropos, l’inflexible, qui coupe le fil. Baguette magique des fées, issue de la quenouille des Parques.
Les fées : dans les F., mais une seule fée en fait ! Cf.« car c’était une fée qui avait pris l’apparence d’une pauvre femme de village, pour voir jusqu’où irait l’honnêteté de cette jeune fille »
NB : Dans les contes spécifiquement populaires, la féerie est réduite à sa plus simple expression. Si tout finit bien, c'est en fait à cause des qualités d'esprit et de cœur du héros. Cette caractéristique se retrouve dans l'adaptation de Perrault.
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