Les Colchiques - APOLLINAIRE

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Les yeux etant comparés aux colchiques par le biais des cernes au vers 4 et terme « violatre » a connation negative contribuent a dresser le porttrait pejoratif de la femme. Parallélement Apollinaire qui est un grand erudie utilise ses connaissances très pointues : travail sur le lexique autour du mot « colchique ». Effectivement le mot « colchique » vient du mot colchide ce qui fait reference au royaume d'Aétés et de Médée . Medéé pratique l'art des poisons (cf la colchique veneneuse) de plus le nom latin de cette fleur est «filius ante patrem » ce qui signifie fils avant père , ce qui correspond a une particularité botanique de la fleur qui donne un nouveau bourgeon avant de donner une graine de floraison qui poussera l'année suivante. C'est la notion retrouvée au vers 10-11.

b.Un paysage qui s'anime

Le paysage que nous décrit guillaue apollinaire est un paysage animé car habité de « vaches » , puis envahi par des enfants.Les vers 9 et 10 présentent des allitérations en {K} simulant l'intrusion des enfants , et la sensation sonore avec les rimes en {ka} insiste sur cette derniere de plus l'assonnance en {an} donne une impression de lenteur comme si le temps s'arretait. La muse d'Apollinaire prend une image maternelle (« mère ») , le lecteur peut alors se dire que la femme a deux visages «mère » et « fille ».Dans la derniere strophe nous pouvons relever l'expression « gardien du troupeau » qui est une métaphore assimilant le poète a un berger qui conduit le peuple. Cette expression peut nous faire penser au myhte d'Orphée et au poème «la fonction du poète » de V Hugo.

- Une vision très personnelle

Ce « gardien du troupeau» désigne donc Apollinaire , or on sent un glissement vers la modernité :en effet les animaux d'Orphée ne sont plus sauvage mais domestiques , et le pouvoir du poète est amoindri.Ce n'est donc plus l'age d'or de la poésie car elle « chante tout doucement ». La mélancolie d'Apollinaire contamine le texte d'une inquiétude , en effet on a une image assez engoissante, etonnante d'un empoisonnement qui contamine le lieu de ce fait «les vaches s'empoisonnent » puis c'est le poète et revient a la fin en chantant. Une autre image se laisse transparaitre dans le poème celle d'un pré qui se fleurit d'yeux. De meme que le poète chante tout doucement la forme poétique perd de sa rigidité , effectivement le vers est irrégulieravec un allongement qui semble un allongement du temps.

Les strophes s'écourtent et il y a un ralentissement du rythme opéré par l'importance des nasales c'est a dire les cconnes {m}{n}et la voyelle {a}.Enfin , l'expression « fille de leur fille « evoque une sorte d'inversement du temps , de regression inquietante.

Conclusion :

Les colchiques est par conclusion un poème en apparence traditionnel par ses motifs et ses references mythologiqus mais plutot moderne dans sa forme et dans le traitement des themes qui laissent entendre la sourde angoisse du poète qui resulte d'un amour passionnel mais destructeur.