Lecture analytique, la jalousie
Par Plum05 • 10 Octobre 2018 • 1 299 Mots (6 Pages) • 412 Vues
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* Jeu d'hypothèses : « déshabillé » donc sort du lit, mais « lèvres fardées » donc non...Le narrtr collecte les indices.
. Les actions de A… en tant que telles peuvent prêter confusion :
* a qui dit-elle « bonjour » ? Le boy, elle même, elle s'adresse mentalement a Franck ?
* des gestes féminins & sensuels→ se coiffer. Mention du corps avec lèvres et cheveux, rouge & noir => Pour qui se fait-elle belle ?
* «a maintenant disparu » => changement de regard vers l'extérieur = le mari songe à Franck (peut-être disparu pr aller chez Franck pas ajd'hui mais hier ?) => en tous cas le nom de franck surgit alors qu'il n'est pas présent
=> il appartient à l'espace imaginé par le mari donc Ø besoin de le convoquer MAIS le fait même de le mentionner pourrait traduire la jalousie, voire l'obsession du mari.
TRANSITION : La Jalousie du narrtr irradie le txt, malgré une descript° à 1° vue objective mais paradoxalemt là la +grande marque de la subjectité => Son souci d'objectivité et de rationalisme est presque trop grand pr ne pas traduire son obsession et sa frayeur d'être trompé.
II) La jalousie comme descriptif optique qui vise à déconstruire les personnages
1) le personnage à la fenêtre
. personnage à la fenêtre, triangle amoureux, mari cocu Mais très grande modernité du style
=> avec même thématiK on peut avoir des txt très différents
. La jalousie = véritable dispositif optique
→ A… « découpée en lamelles horizontales » : sc très visuelle
→ mention de fenêtres : l.1« jalousie », l.10 « fenêtre de la chambre », l.10 « deux battants»,
l.19 «au grand jour de la fenêtre »
. le fenêtre = cadre de la descript° : « Le buste de A… s'y tient encadré »→idée de PEINTURE
→ terme « buste » presque anatomique. Connote également la statuaire => Déshumanisat° du perso. devenu simple objet de vision→ idée de SCULPTURE
=>A… serait presque une œuvre d'art à elle seule
. Symbolique de la fenêtre :
→ sépare intérieur & extérieur ( séparat° entre intériorité subjective & extériorité objective qui constitue le cœur du roman)
→ A… découpée entre « deux battants » symbole du mari et de l'amant ?
Le sens échappe au narrtr
=>La fenêtre module le regard → moyen d'accès à A… mais aussi obstacle
La Fenêtre = dispositif optique qui mène à une vision parcellaire
2)Une vision parcellaire des personnages : déconstruction
.découpage physique de A… qui fait d'elle un perso. lacunaire
. 3 prénoms => travaille sur l'onomastique (significat° et symboliK des noms&prénoms)
→ Franck : juste 1 prénom commun à cette époque
→ A… : parcellisat° du prénom= réduit à une initiale→ 1° lettre de l'alphB (Ø originaliT)+ initiale d'Alain R-G
→ le perso-narrateur n'est jamais nommé
.vision parcellaire marqué par les répétit°= pièces de puzzle qu'on réagence
→ «découpée», «rebord», «décroit», «réveille», «réveiller», «déshabillé», «déplace», « retourne » = mots construits avec préfixe qui marquent le retour ou l'itération
→ répétit° : l.14 «le même sourire ; le même sourire», l.27 « à la table, la petite table »+
Polytote sur « réveiller »
=> Aucune avancée, comme le camion le txt revient sur lui-m. A la fin du roman on ne sait tjrs pas si A… trompe ou non son mari.
3) Un lecteur amené à être actif
.Nouveau Roman, nouveaux personnages => nvx mode de lecture
→ lectR amené à être actif et à reconstruire, réagencer les éléments
* lectR doit relever les indices qui témoigne de la jalousie du mari au lieu de conclure directemt si le mari est jaloux inutilmt&maladivemt ou si A… a consommé sa relat° avec Franck
*lectR doit être attentif. Le W du txt est extrêmement précis & minutieux = écriture quasi clinique + le lectr doit aussi mener une « dissect° » du txt. Sorte de complicité avec le lectr, notamment avec le jeu du titre: Jalousie
CONCLUSION :
Un txt très construit, apparemnt froid qui laisse la part belle à la géométrie : celle des phrases, condensées, celle du corps de A…, « découpé » par le fantasme d'un
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