Lecture analytique de La Belle et La Bête de Leprince de Beaumont
Par Ramy • 4 Juillet 2018 • 828 Mots (4 Pages) • 727 Vues
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-L’effet de symétrie dans les répliques montre que la Bête fait preuve d’une grande courtoisie.
- Des qualités morales aptes à susciter la compassion du lecteur
-Grâce au dialogue, la Belle et avec elle le lecteur comprend qui est la Bête à savoir une personne dotée de qualités humaines, civilisée, bonne et intellectuelle.
-L’expression « J’aurais du chagrin » renforcée par la circonstancielle de condition montre que la Bête est capable d’éprouver des sentiments humains. Son empathie lie ses sentiments à ceux de la Belle.
-En utilisant l’adjectif « pauvre », le conteur monte son affection pour son personnage et cherche à susciter la compassion du lecteur.
- Sous ce dialogue, une morale implicite
- La Belle un personnage témoin
-c’est un personnage qui apparaît comme digne de confiance au lecteur : modalisateurs « je crois que ». Point de vue interne.
-La Belle fait également preuve de qualités morales : l.17 elle annonce son changement de perception avec le présent de vérité générale. A partir de ce moment-là, le Belle a découvert qui était réellement la Bête. Elle n’a plus de préjugés.
- Une réflexion sur la monstruosité
-« bonté » l.17 fait écho à « fort bon » : la Belle souligne cet aspect de la Bête qui fait passer son apparence au second plan.
-La Belle oppose l’apparence : « paraissez » face à l’effort de la réflexion : « quand j’y pense », « cacher » : dissimulation de la Bête.
-Pour la Bête, la bonté n’est pas suffisante mais la Belle lui dit le contraire en opposant l’humanité et le monstre, victime de son physique.
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