Lecture analytique, Don Juan, scène d'exposition, Molière

...

homme qui est ici tourné en dérision .

Par un sujet hors de propos, molière introduit de façon très originale des pistes de réflexion essentielles (honnête homme et sa place et le théâtre)

Cette tirade s’enchaîne par la discussion des deux valets du même statut social.

L13 à 56: les phrases interrogatives de Gusman cherchent l’information auprès des phrases exclamatives de forme affiramtives de Sganarelle. Sganarelle montrent qu’il a la clef du savoir “je connais” l29 “d’expérience” l 32 “ mon pauvre Gusman” terme affectif dépréciatif qui souligne sa supériorité sur Guseman.

Tout comme dans le premier mouvement, Sganarelle joue encore le valet d’importance, le valet supérieur.

L14 à 24: Les personnages sont identifiables par le spectaeur car ils se désignent , se nomment , et se tutoient . Fait la double énonciation qui permet au spectateur de les reconnaitres

L16 à 17: évoquent leurs conditions sociales . Sganarelle n’évoque pas Don Juan mais en parle comme “mon maître” ce qui signifie qu’il est valet. Sganarelle et Gusman se tutoutilisent, “tu” qui souligne égalité de condition

L 14 à 17 et 46- 47 :

Sganarelle évoque la relation Don Elvire et Don Juan . Il fait le rappel du passé récent pour que le spectateur comprenne l’intrigue. Il informe le public par double énonciation .

Gusman pose une série de questions sur la suite de l’intriguel 24 à 28 et 34 à 36 auquel sganarelle répond

on apprend sur don juan :

il a fuit “surprise de notre départ “ l16

il est jeune “c’est qu’il est jeune encore “ l37

il est homme de qualité l 39

il est marié “ mais les sangles du mariage” l42

il a séduit Elvire et l’a enlevé du couvent l 43-47

Gusman évoque les problèmes que pose la fuite de Don Juan

l 34 “infidélité”

l 35 “injure”

l 39 “acteur si lâche”

l42 “ perfidie “

Sganarelle fait une condamnation du comportement de don juan. Vu sa classe sociale de noblesse aristocratique, don juan devrait être le meilleur “aristae” et suivre les précepts de l’honnête homme. Mais est passionné et sans modération . “Tant” souligne l’excès de passion de Don Juan. Il se montre irrespectueux envers la religion l 42 à 54 et son comportement est à l’opposé de la piété et de la vertue de l’honnête homme. Il se montre irrespectueux envers la parole donnée l 56 et 57 “après tout cela….” contredit aux valeurs de loyauté et d’honneur .

Gusman apparaît qu’une fois dans la pièce juste pour soulever les problèmes moraux de Don Juan. Il a un rôle fonctionnel. Il se pose tout haut les questions que doivent se poser tout bas les spectateurs.

Le 2nd mouvement fait aussi parti de la scène d’exposition puisque l’on nous renseigne sur l’identité de Don juan et son caractère, sur le passé et qu’on annonce que l’action est déjà commencée comme dans toutes les pièces. On nous met en appétit sur la suite et les intrigues qui vont se développer et appâter le lecteur.

LA scène se termine par une tirade de Sganarelle

Lecture analytique 1 Don juan Act 1 scène 1 : Tirade de Sganarelle :

Axe 1 : autour du portrait que le valet fait de son maître.

l1à 5: Sganarelle fait un retour sur le passé , progression du plus lointain au plus proche. En 3 moments différents il souligne que Don Juan est habitué à ce genre de comportement .

l5 à 10: Relation de Don juan avec la morale (religion), champ lexical de la religion « un diable », « un hérétique», « Ciel », « saint », « Dieu », « croyons », du mal “Diable, « scélérat », « enragé» et de l’animalité « chien », « bête », « pourceau », « enragé ». Il le fait sous la forme d’une énumération qui mélange de manière désordonnée religion et superstition “dieu“ et “loup garou” ce qui montre qu’il ne fait pas la différence entre ce que la religion commande de croire “ dieu” “saints” et ce qu’elle condamne “ diable” loup garou” . “loup garou” étant le dernier terme il semble que ce soit le plus important. Mêle les niveaux de langages” pourceau d’Epicure”. Sganarelle met l’accent sur l’impiété de Don Juan qui sera un des thèmes majeurs de la pièce. Mais le valet le fait de façon ridicule sans bien s’y connaître

De ce point de vue, Don Juan est un libertin au 17e s , c’est a dire un homme qui ne reconnaît aucune autorité supérieure, qui revendique une totale indépendance et totale liberté de pensée (ici religieuse)

Or cette période a une forte emprise catholique, on comprends tout de suite le sujet de la pièce qui sera le défi de la loi de Dieu par Don Juan.

L 10 à 16 Introduit relations de Don Juan avec femmes. 5 occurrences de “épousé” , Sganarelle insiste avec son vocab. A l’impiété s’ajoute la débauche des moeurs, Don Juan se sert du mariage pour posséder les femmes qu’il désire.

Don Juan méprise le mariage l11 « épouser », l12 « épouser », « mariage »l12, « épouseur à toutes mains », « a épousé » , lié au libertinage religieux car mariage = sacrement de l’eglise. En utilisnat le mariage pour satifaire ses appetits il offence la religion. DJ se sert du mariage pour séduire celles qu’il désire et méprise le mariage. Sganarelle dit que sa transgression accroît son plaisir. En étant libertin amoureux, de moeurs , il ajoute un libertinage religieux. Elvire est la principale, il l’aime plus il l’a enlevée d’un couvent.

Libertinage amoureux étroitement lié au libertinage religieux = libertinage moral.

De plus, Don Juan ne fait pas de distinction sociale, il cherche à séduir toutes les femmes, enumeration décroissante. mais en faisant cette énumération décroissante Sganarelle montre qu’il représente une menace pour l’ordre social ,un danger pour la société. Il déroge de la règle de se marier avec sa classe