Le registre pathétique est-il le meilleur procédé pour défendre son opinion ?
Par Andrea • 5 Mai 2018 • 1 221 Mots (5 Pages) • 668 Vues
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Il permets de faire ressentir aux lecteurs de la tristesse et donc de pouvoir émouvoir un lecteur et plus facilement donner l‘ambiance d‘une scène. Dans le texte 4, 1984, de George Orwell, on peut citer l.36 « On devait vivre, on vivait, car l’habitude devient instinct.. » une plainte du narrateur. Dans le monde que décrit Orwell les hommes sont obligés de s’habituer, ils ne peuvent se plaindre ou changer ce mode de vie, ils sont forcés de vivre avec. Cette plainte donne aux lecteurs des sentiments sombre à la vue de ce monde peu accueillant. Il permettra de plus facilement donner le ton angoissant et inquiétant du texte. Et plus tard de comprendre le point de vue de l’auteur.
Car dans ce texte 4 du corpus nous pouvons aussi prouver la présence du registre satirique. En effet un auteur peu facilement utilisé ce registre pour dénoncer ou critiquer une idée ce qui lui permets d’exposer son point de vue. La présence de la satire peut être prouver par des descriptions détaillés de Londres l.43-50 avec un champ lexical sinistre l.44 « ruines »,l.46 « délabrées », l.48 « décombres », l.48 « bombes », l.49 « sordides »…souligner par le narrateur l.40 « paysage sinistre » et l.16 « le monde paraissait froid ». On peut aussi être appuyés par une comparaison dévalorisante l.49-50 « semblables à des cages à lapin » puis par des oppositions l.17_18 « soleil brillât », « ciel fût d’un bleu dur » et « semblait décoloré » et l’opposition entre Londres que le narrateur décrit et le ministère de la Vérité, l.53 « différence », l.54 « gigantesque », l.55 « éclatant ». Par le registre satirique, l’auteur décrit et critique un monde délabrés par une guerre, où les habitants sont tous surveillés. Par cela il dénonce, par l’exemple d’un monde futur gouvernés par une dictature communiste, les méthodes du communisme de son siècle.
Pour finir nous pouvons aussi proposer le registre satirique pour émouvoir le lecteur. Cela vient du fait que la satire d’un personnage peut le rendre touchant par la manière acerbe avec lequel le narrateur le peint. Par exemple dans le texte 2 du corpus, Mme Bovary de Gustave Flaubert, la satire est dirigé vers une vieille paysanne. On peut le démontrer par la description détaillé de la l.18 à 23 dont l.22 à 26 une description particulière à ses mains. On peut ajouter des comparaisons dévalorisante, l.21 comparé : « son visage » , comparant : « une pomme de reinette flétrie » ; et l.28 entre son regard et ceux des animaux. De plus l.33 on peut citer un commentaire du narrateur « ainsi se tenait devant ces bourgeois épanouis, ce demi-siècle de servitude. ». Puis pour finir l’opposition entre la « petite vieille femme » et « les messieurs en habit noir » démontre le commentaire du narrateur. Par suite on prouve que l’auteur a voulu moquer la vieille femme pour que le lecteur est pitié d’elle. Il est donc plus facile pour l’auteur de persuader le destinataire de l’inégalité sociale qui existent entre les paysans, au service des nobles, et les nobles.
Nous venons de fournir plusieurs registres, autres que le pathétique, qui utilisés de différentes manières permets à l’auteur de donner son point de vue et d’affirmer ces idées ou de dénigrer une autre cause.
Donc le registre pathétique est une bonne méthode pour émouvoir et défendre une cause , une idée, ou une situation que l’auteur veut transmettre aux lecteurs. Néanmoins ce n’est pas la seule possibilité puisque d’autres registres, comme la satire, permettent et soutiennent les paroles et les idées d’un auteur. Qui plus est nous avons ici surtout décrit des registres capables de persuader le lecteur par des sentiments, pourtant il existe des registres capables de convaincre ou délibérer des opinions de l’auteur.
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