Le Déserteur, Boris Vian
Par Junecooper • 24 Juillet 2018 • 974 Mots (4 Pages) • 858 Vues
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employés par l’auteur pour justifier sa décision?
- La dislocation des liens familiaux
- Commettre des génocides (tuer les pauvres gens)
- La souffrance des gens (pleurer)
- L’aspiration à la paix (La revendication du pacifisme est omniprésente dans le poème : « je ne suis pas sur terre pour tuer », « je n’aurai pas d’arme ».)
- L’amour de la liberté
→ On détecte un message implicite dans lequel l’auteur exprime sa déception et son mécontentement face à sa situation.
Q : Par quoi peut-on caractériser le comportement du déserteur ?
- Engagé, Militant, Responsable, Humaniste
Q : Relevez certains procédés d’écriture employés par l’auteur pour défendre sa cause.
- Le champ lexical de la guerre, La famille; La mort; La souffrance; La paix; L’engagement
- Les phrases impératives
- Le champ lexical de l’insoumission, de la révolte (Boris Vian influence les gens à ne pas aller au recrutement, déclare ouvertement qu’il poussera le monde à la désobéissance et à la désertion)
- Le parallélisme syntaxique
- L’énumération
- La métaphore: « On m’a volé mon âme/ Et tout mon cher passé » traduit de manière pathétique la nostalgie d’un passé heureux. « je fermerai la porte/Au nez des années mortes » exprime l’idée d’une rupture définitive avec ce qui est révolu.
Q : De quelles valeurs se fait-il défenseur ?
→ la solidarité, la paix, la fraternité…
Q : Quelle est la tonalité du texte ?
- Le ton lyrique
- Le ton pathétique
- Le ton tragique
- Le ton satirique
Un récit de vie à valeur argumentative: Le poème est scandé par quatre temps forts.
- Il évoque le passé proche : « je viens de recevoir mes papiers militaires », « ma décision est prise ». Les deux événements dévoilent une décision résolue.
- Ensuite, il emploie le présent : « je ne veux pas la faire », « je ne suis pas sur terre pour tuer ». La décision de déserter ne relève pas de la peur ou de la lâcheté mais du pacifisme.
- Puis, Vian se réfère au passé lointain : « depuis que je suis né » qui sert de base à une succession de malheurs et de souffrances (perte du père, pleurs de la mère, départ des frères, perte de sa femme). (« souffert », « dedans sa tombe ». Il reproche à l’état sa souffrance et les nombreuses guerres qui ont déjà eu lieu.
- Pour finir, Vian recourt au futur : « je m’en vais déserter ». Le futur marque ici sa décision irrévocable, liée au présent avec ses conséquences : « je fermerai ma porte », « j’irai’ sur les chemins », « je mendierai », « je crierai », « ils pourront tirer ».
Conclusion
→ L’auteur fait à travers cette lettre un appel véhément à la solidarité, à la paix, à la fraternité… Il rejoint en cela les écrivains engagés comme Montesquieu, Saint-Exupéry, voltaire…
→ Boris Vian dénonce à travers cette chanson militante le caractère aveugle d’un pouvoir favorisant des guerres absurdes et atroces.
→ La poésie comme la chanson est une forme de combat, et son message est éternel.
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